dimanche 26 octobre 2008

Autorisation de commercialisation du médicament Acomplia de Sanofi-Aventis a été suspendue par les autorités européennes

Le laboratoire français, après cette décision, n'a pas exclu une suspension mondiale de son médicament, qui n'avait jamais reçu d'autorisation aux Etats-Unis en raison de soupçons.

Les autorités européennes du médicament ont suspendu l'autorisation de commercialisation de l'anti-obésité Acomplia de Sanofi-Aventis.

Sont visées par la mesure toutes les pharmacies des 18 pays de l'Union européenne qui le distribuent actuellement.

Le laboratoire français, dans un communiqué, a expliqué que les autorités sanitaires européennes (EMEA) ont confirmé que les patients obèses ou en surpoids prenant le médicament ont près de deux fois plus de risques de souffrir de troubles psychiatriques que ceux qui ne l'utilisent pas.

"Les risques de se soigner avec l'Acomplia sont désormais supérieurs aux bénéfices que le médicament peut apporter au patient dans son indication actuelle", ont-elles conclu, selon le laboratoire.

Dans ces conditions, Sanofi-Aventis n'exclut plus une suspension du médicament dans les 14 autres pays, hors Union européenne, où il est commercialisé.

Sanofi-Aventis a d'ores et déjà décidé de "contacter immédiatement les autorités de santé" des pays concernés en Europe afin de "mettre en place des mesures équivalentes à la recommandation de l'EMEA", a-t-il précisé.

Cette annonce est un nouveau coup dur pour le laboratoire, qui voyait dans cette "pilule miracle" un moyen de compenser les centaines de millions de revenus perdus dans la bataille face aux fabricants de génériques.

Sanofi-Aventis a précisé jeudi qu'il avait stoppé une étude impliquant 4200 personnes destinée à déterminer qui des patients obèses ou en surpoids bénéficient le plus de ses effets.

Le laboratoire poursuit toutefois les autres études cliniques menées sur des patients diabétiques ou atteints de maladies cardiovasculaires, avec pour objectif de déposer des demandes de commercialisation pour ces indications dès 2009.

mardi 21 octobre 2008

Mangez 5 portions de fruits et légumes par jour pour éviter les maladies cardio-vasculaires et le cancer

Certes en consommant 5 portions de fruits et légumes par jour vous allez diminuer votre risque d'attraper une maladie cardio-vasculaire un cancer ainsi que diminuer le risque de devenir obèse.

N'oubliez toutefois pas que la plupart des légumes contiennent des nitrates et que leur quantité varie en fonction du type de légumes (des taux plus élevés sont décelés dans les légumes-feuilles : épinards, laitue, roquette...) ou de la quantité d'engrais à base de nitrates utilisés pour les cultures.


Le groupe scientifique a estimé qu'un consommateur moyen, qui ingère approximativement 400 g de légumes et de fruits mélangés par jour ne dépasserait pas la dose journalière admissible (DJA) pour les nitrates qui est de 3,7 mg/kg de poids corporel/jour.

Pas de problème chez la majorité des consommateurs sauf dans ce cas pour les végétariens et végétaliens, lesquels consomment des quantités plus importantes de légumes. Ils pourraient donc dépasser la dose journalière admissible pour les nitrates. Néanmoins, le groupe scientifique a aussi noté que l’ingestion de nitrates pouvait être encore réduite par des traitements comme le lavage, l’épluchage et/ou la cuisson, ce qui fournit une marge de sécurité supplémentaire pour le consommateur.

vendredi 17 octobre 2008

Les oméga3 diminueraient l'effet de la pollution sur la santé

Une nouvelle étude suggère en effet que ces acides gras permettraient de lutter contre le stress oxydant provoqué par les particules de pollution.

L'exposition aux particules fines provoque un stress oxydant soupçonné d'être à l'origine des méfaits cardiovasculaires provoqués par la pollution.

Pour étudier les effets des oméga-3 sur les dommages liés à la pollution les chercheurs ont suivi 52 personnes âgées vivant en maison de retraite et exposées à un niveau stable de PM2.5.

Pendant les 3 premiers mois de l'étude, les chercheurs se sont contentés de mesurer l'activité des enzymes antioxydantes chez les volontaires.

Puis, pendant 4 mois, les chercheurs ont divisé les volontaires en deux groupes auxquels ils ont donné soit de l'huile de poisson riche en DHA et EPA soit de l'huile de soja riche en ALA.

L'activité de la superoxyde dismutase avait augmenté de 49 % chez les volontaires ayant reçu de l'huile de poisson et de 23 % chez ceux ayant reçu l'huile de soja.

mercredi 8 octobre 2008

augmentation du risque de cancer liée à l'augmentation de l'Indice de masse corporelle (IMC)

Une augmentation de l'Indice de masse corporelle (IMC) de 5kg/m² pourrait accroître le risque de cancer.

Selon une étude réalisée par les chercheurs de l'Université de Manchester les études prospectives concernant sur plus de 282.000 cas de cancers tentent à démontrer qu’une augmentation de l'Indice de masse corporelle (IMC) de 5kg/m² pourrait accroître le risque de cancer.

L’augmentation de fréquence toucherait surtout l'oesophage, la thyroïde, le colon et le rein chez les hommes et l'endomètre, la vésicule, l'oesophage et le rein chez les femmes.

L'association entre le cancer et l’IMC et cancer est différente suivant le sexe et le groupe ethnique. Le risque d’augmentation de cancer du sein est plus étroitement lié à l'IMC dans la région Asie-Pacifique.

dimanche 5 octobre 2008

Certains emballages d'aliments 'light' nous racontent des salades

Vous avez envie de manger équilibré ? Voulez-vous dire pas trop calorique ou alors pas trop gras ou peu être pas trop sucré ?

Vous comptez sur les étiquettes des emballages pour vous renseigner d'un point de vue nutritionnel ?

Peut-être doutez-vous des qualités nutritionnelles réelles des aliments qui se trouvent dans les rayons des super-marché ?

Pas facile de ne pas se faire avoir ! LA solution : le site internet www.lebienmanger.be créé par le CRIOC (Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs). Celui-ci compare les étiquettes, les ingrédients, mais également les arguments de vente de centaines de produits de consommation courante.

Il vous donne en plus l’avis d’un nutritionniste ainsi que celui du CRIOC sur ces aliments. De nouveaux produits y sont ajoutés chaque semaine.


www.lebienmanger.be

mercredi 1 octobre 2008

Beaucoup de bruit pour rien concernant le yaourt Essensis.

L'UFC Que Choisir publie une étude démontrant l'inefficacité du yaourt Danone Essensis.

Danone réfute ces accusations mais prépare un repositionnement global de son produit pour 2009.

Danone avait lancé ce yaourt lancé à grand fracas publicitaire début 2007 sensé «nourrir la peau de l'intérieur».

Basées sur une étude réalisée pendant trois mois auprès de 100 personnes, les conclusions de l'UFC sont très dures pour Essensis.

Le yaourt n'aurait aucun effet tangible sur la peau et ne serait en fait qu'un joli concept marketing permettant «de se différencier des marques de distributeur et de maintenir des prix élevés.» Danone dément.

Dès le début 2009, si les tests en cours depuis juin dernier chez Monoprix et Auchan sont concluants, Essensis sera relancé dans toute la France sous la forme d'une petite bouteille type Actimel.

Il contiendra une double dose de composant actif pour n'en boire qu'un seul par jour, ciblera les femmes «plus mûres» et son prix sera «plus attractif».