vendredi 23 mai 2008

proposition loi pour le remboursement par l'INAMI des consultations des diététiciens

En Belgique, 15% de la population est en surcharge pondérale : A la veille de la première journée nationale de lutte contre l'obésité, la Députée MR Florence Reuter redépose un texte que le Sénateur Jacques Brotchi avait déposé en 2006. Il s'agit d'une proposition de résolution visant « à favoriser une approche curative interdisciplinaire des problèmes de surcharge pondérale chez l'enfant et d'obésité chez l'adulte, ainsi que des risques y afférents ».
L'objectif : faire procéder au remboursement par l'INAMI des consultations des diététiciens et psychologues afin que les personnes qui souffrent d'obésité (de même que les enfants en surpoids) soient prises en charge de manière globale.

http://www.mrtv.be

Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

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lundi 5 mai 2008

des variants génétiques augmentent le risque d'obésité et de résistance à l'insuline

Des scientifiques ont découvert des variants génétiques qui augmentent le risque d'obésité et de résistance à l'insuline dans la population globale, selon deux études publiées aujourd'hui par Nature Genetics.

Jusqu'ici, un seul locus (FTO) avait été associé de manière convaincante avec un accroissement du risque d'obésité.

Une équipe de chercheurs menés par Mark Mac Carthy a sondé le génome de 90.000 individus et découvert qu'un variant proche du gène MC4R, le récepteur de la mélanocortine 4, augmente la possibilité de devenir obèse.

De précédentes études avaient montré que le récepteur de la mélanocortine-4 s'exprime dans des neurones de l'hypothalamus et représente un régulateur clé de la prise d'aliments et de la consommation d'énergie.

Quoique la manière dont ce variant génétique affecte le fonctionnement du récepteur de mélanocortine ne soit pas élucidée, le fait que les mutations de ce gène sont connues pour causer de rares cas d'obésité infantile sévère rend cette association davantage probable, selon les auteurs.

Ce déficit en MC4R dans la population générale est de 1 sur 2.000.

Il est caractérisé par une obésité sévère, une augmentation de la masse corporelle maigre et de la densité osseuse, une augmentation de la croissance linéaire dans la petite enfance et une hyperphagie débutant dans la première année.

Ce qui rend plus confiants ces scientifiques dans leur hypothèse, c'est qu'une deuxième étude, publiée par des scientifiques de l'Imperial College à Londres, ont comparé des milliers de génotypes d'individus ayant des ancêtres indiens ou européens.

Et ils ont également découvert un variant, plus fréquent dans les individus issus d'Indiens, qu'ils peuvent lier à l'obésité, et qui se trouve près du récepteur...

Les auteurs suggèrent que cette variation pourrait être à l'origine de l'augmentation fulgurante de l'obésité chez les Indiens.

Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be

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