lundi 2 janvier 2023

Pourquoi faut-il manger chaque jour 5 fruits et légumes pour rester en bonne santé?

 Il est recommandé de consommer au moins 5 portions de fruits et légumes par jour pour rester en bonne santé car cela apporte une grande quantité de nutriments essentiels tels que des vitamines, des minéraux et des fibres. Les fruits et légumes sont également peu caloriques et peuvent vous aider à maintenir un poids santé.


Consommer suffisamment de fruits et légumes peut également réduire le risque de développer certaines maladies chroniques, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. En résumé, manger 5 fruits et légumes par jour est une habitude saine qui peut avoir de nombreux avantages pour la santé.


Que représente les quantités de 5 portions équilibrées de 5 fruits et légumes par jour?

Il n'existe pas de définition exacte de ce qu'est une portion de fruits ou de légumes, car cela dépend de facteurs tels que la taille et le type de fruit ou de légume. Cependant, voici quelques exemples de ce que pourraient représenter cinq portions équilibrées de fruits et légumes :

  • Un bol de salade de légumes
  • Un bol de soupe de légumes
  • Un fruit de taille moyenne, comme une pomme ou une banane
  • Un verre de jus de fruits ou de légumes (200 ml)
  • Un bol de fruits au sirop

Il est important de varier les types de fruits et de légumes que vous consommez pour obtenir une alimentation équilibrée et obtenir un maximum de nutriments différents.

Comment et pourquoi les fruits et légumes peuvent réduire le risque de développer certaines maladies chroniques, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les fruits et légumes peuvent réduire le risque de développer certaines maladies chroniques, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Tout d'abord, ils contiennent de nombreux nutriments essentiels qui sont bénéfiques pour la santé. Par exemple, ils sont une source importante de vitamines, de minéraux et de fibres.

Les fruits et légumes sont également peu caloriques, ce qui peut aider à maintenir un poids santé. Le surpoids et l'obésité sont des facteurs de risque importants pour le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Enfin, certains fruits et légumes contiennent des composés végétaux appelés antioxydants, qui peuvent protéger les cellules du corps contre les dommages causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules instables qui peuvent endommager les cellules et contribuer à l'apparition de certaines maladies chroniques.

En résumé, consommer suffisamment de fruits et légumes peut aider à protéger contre certaines maladies chroniques en apportant de nombreux nutriments essentiels, en maintenant un poids santé et en fournissant des antioxydants qui peuvent protéger les cellules du corps.

jeudi 13 décembre 2018

Zoom sur le régime scandinave

Connaissez-vous le régime scandinave ?

Comme son nom l’indique, il provient de contrées nordiques : Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède. Là-bas, il est réputé pour ses vertus santé. A tel point que certains le considèrent comme plus bénéfique que le célèbre régime méditerranéen.

Êtes-vous prêt à adopter le régime Viking ? Il s’agit là d’une vraie question car certains spécialistes de la nutrition y voient le régime le plus sain au monde. De nombreux travaux ont déjà été conduits sur cette façon de s’alimenter… et il semble bien qu’elle soit bénéfique. Comme le régime méditerranéen, elle serait associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires, de cancer, de maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou encore de diabète de type 2.

Plus globalement, une récente étude conduite auprès de 60 000 Danois âgés de plus de 50 ans a montré que ce régime était associé à une baisse du taux de mortalité, toutes causes confondues. D’autres recherches suggèrent que le régime nordique serait parfait pour celles et ceux qui cherchent à perdre du poids.

Consommez local et bio

Le régime scandinave fait la part belle aux produits locaux, bio et de saison. Tout pour éviter la consommation d’additifs. En fait, ce modèle alimentaire est basé sur une pyramide créée par l’Association finlandaise du cœur. Ils comprennent les baies et les fruits, les poissons gras (comme le hareng, le maquereau et le saumon), les poissons maigres (comme la morue, l’églefin et le flétan), les légumes, les légumineuses (comme les petits pois) et les céréales entières comme l’orge, l’avoine et le seigle. La viande elle n’aura qu’une place limitée et elle devra être de qualité. Vous l’aurez compris, avec tous ces ingrédients, vous ferez le plein de vitamines, de minéraux, d’oméga 3, de fibres…

Une différence d’huiles

Tant sur la composition que sur les vertus, le régime méditerranéen et sa version nordique sont donc très proches. Mais l’une des différences majeure réside dans les matières grasses utilisées. Alors que le Sud est connu pour sa production d’huile d’olive, la diète Viking favorise l’huile de colza. Cette dernière abaisse le LDL cholestérol (c’est-à-dire le mauvais) et favorise le HDL, à savoir le bon. Mais notez que cette huile est moins riche en antioxydant que celle à l’olive.

Autre impératif : cuisinez à la maison. Cela vous permet de contrôler ce que vous mangez en limitant les apports de gras et de sel.

Au quotidien, on mange quoi ?

Au petit-déjeuner, prenez des fruits (frais, secs…), des céréales et des produits laitiers fermentés tels que le skyr ou le kéfir. Des produits riches en protéines, en calcium et vitamine D parfaits pour la santé musculaire et osseuse, mais faibles en matières grasses ! Le déjeuner et le dîner sont généralement légers et comprennent du pain de seigle, des salades, du poisson… Bien sûr, les fruits frais et les légumes s’invitent au menu, notamment les légumes racines très appréciés.

samedi 17 mars 2018

La nourriture de fast-food modifie nos gènes

Des chercheurs de l'Université de Bonn, en Allemagne, ont découvert que la consommation d'aliments gras et sucrés affectait notre système immunitaire et nos gènes, et serait la cause de l'augmentation des maladies cardio-vasculaires et du diabète de type 2.


Trop salée, trop sucrée, riche en graisses saturées et pauvre en fibres: on savait déjà que la nourriture vendue dans les fast-food possède très peu d'intérêt d'un point de vue nutritionnel. Mais aujourd'hui, les chercheurs s'intéressent également aux conséquences d'une telle alimentation sur nos gènes.


Après avoir nourri des souris avec des aliments similaires à ceux vendus dans les fast-food, des scientifiques de l'Université de Bonn ont découvert que le "régime occidental moderne" modifie l'expression de certains gènes, qui identifient cet apport en gras et en sucre comme une infection.

 "Le régime alimentaire malsain a conduit à une augmentation inattendue du nombre de certaines cellules immunitaires dans le sang des souris, en particulier les granulocytes et les monocytes", explique Anette Christ dans un communiqué de l'Université.

Et puisque le système immunitaire inné possède une certaine forme de mémoire, il crée ensuite des capteurs spécifiques chargés de reconnaître la nourriture issue des fast-food, et d'y réagir en conséquence.


Modifications irréversibles?

Ces réponses inflammatoires fortes seraient la cause de l'augmentation des maladies cardio-vasculaires et du diabète de type 2 au sein de la population.

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De plus, après avoir redonné une alimentation normale et équilibrée aux souris, les chercheurs ont constaté que les gènes modifiés "étaient toujours actifs quatre semaines après l'expérience". La preuve donc des conséquences à long terme d'un tel régime alimentaire sur notre corps.

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lundi 11 septembre 2017

Un régime cétogène riche en gras et pauvre en glucide permettrait de vivre plus longtemps et en meilleure santé

Une étude menée sur des souris montre que le régime cétogène permettrait de vivre plus longtemps et en meilleure santé, notamment en ce qui concerne la mémoire.

Le régime cétogène ou «ketogneic diet», en anglais est en fait un régime à haute teneur en gras et très faible voire nulle idéalement en glucides.

 Dans les années 1920 ce régime a utilisé chez les enfants atteints d’épilepsie afin de réduire les crises.

Cette diète a démontré des effets anticonvulsivants chez les épileptiques1. Le régime a toutefois gagné en popularité dans les dernières années comme méthode rapide pour perdre du poids mais aussi dans l’amélioration des symptômes du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.

Quoi de nouveau?

Selon une nouvelle étude américaine, manger plus de matières grasses et moins de glucides, telle serait la recette pour bien vieillir.
Des chercheurs du Buck Institute for Research on Aging se sont intéressés aux effets du régime cétogène, qui consiste à absorber plus de lipides (matières grasses) avec peu de protéines mais aussi à éviter le plus possible les glucides (sucres) sur des souris âgées.

Une diète qui peut être proposée dans le cadre d'un amaigrissement mais élaborée surtout à des fins thérapeutiques pour réduire les crises chez les personnes épileptiques. Ils ont constaté un effet positif sur la mémoire et sur la durée de vie des souris vieillissantes. Des avantages liés au fait que le corps, soumis à ce type d'alimentation, augmente sa production d'acide B-hydroxybutyrate, une substance qui appartient à la famille des corps cétoniques, lorsque le corps s’approvisionne dans les graisses et que celles-ci sont dégradées par le foie.

"Cela ouvre un nouveau champ dans la recherche contre la vieillesse", a commenté Eric Verdin, l'un des auteurs de l'étude. "Nous pensons que ses avantages peuvent aller au-delà de la mémoire et pourraient affecter les tissus et les organes. Nous recherchons des objectifs de médicaments, le but ultime est de trouver un moyen pour les humains d'en bénéficier sans avoir à adopter un régime restrictif."

Le cerveau est plus résistant aux effets de l'âge

Les chercheurs ont conçu trois régimes différents administrés à des souris à partir de l'âge d'un an: une alimentation à haute teneur en glucides, un régime cétogène avec zéro glucides et un régime à haute teneur en matières grasses et faible en glucides qui n'était pas de type cétogène. Les résultats ont montré que les souris alimentées par le régime cétogène avaient un risque de mortalité plus faible alors qu'elles vieillissaient, bien que leur durée de vie maximale était inchangée.

Par ailleurs, des tests de mémoire à l'âge d'un an et de deux ans ont révélé que ces souris les réussissaient aussi bien lors de ces deux périodes et mieux que les souris des autres groupes, qui présentaient un déclin attendu par l'âge. "Nous avons fait en sorte que les souris mangent un régime alimentaire normal pendant les tests de mémoire, ce qui suggère que les effets du régime cétogène étaient durables. Quelque chose a changé dans leur cerveau pour les rendre plus résilientes aux effets de l'âge", précise le Pr John Newman, principal auteur de l'étude.

Ce dernier ajoute : "En déterminer la raison est la prochaine étape de notre travail." Cette amélioration cognitive pourrait s'expliquer par le fait que le régime cétogène modifie l'expression d'un gène afin que le corps métabolise plus efficacement la graisse. A terme, cette découverte pourrait ouvrir la porte à de nouvelles thérapies pour les problèmes cognitifs liés au vieillissement.

"J'ai été impressionné par les changements observés"

"Comme nous comprenons mieux ce que l'acide beta-hydroxybutyrate fait dans notre corps et notre cerveau, nous pouvons concevoir intelligemment des thérapies pour saisir les avantages individuels tout en minimisant les méfaits", conclut le chercheur. Une autre étude est actuellement en cours au Buck Institute for Research on Aging pour explorer les effets bénéfiques d'un régime cétogène similaire dans un modèle de souris atteints de la maladie d'Alzheimer.

Mais les chercheurs appellent à la prudence pour les personnes qui souhaitent adopter ce type d'alimentation pour préserver leurs fonctions cognitives: il est indispensable de consulter un professionnel de la santé avant de l'essayer seul. Parallèlement, une autre étude menée sur le sujet et publiée dans la revue Cell Metabolism par des chercheurs de l'université de Californie à Davis a confirmé cette découverte.

Le même type d'expérience a montré que les souris du groupe "cétogène" ont montré un accroissement de leur durée de vie de 13%, soit un gain de sept à dix ans à l’échelle d’une vie humaine, et une meilleure condition physique. "Nous connaissions l'hypothèse que le changement de métabolisme induit par un régime cétogène aurait des effets bénéfiques sur le vieillissement, mais j'ai été impressionné par les changements que nous avons observés", conclut le Pr Jon Ramsey, principal auteur de l'étude.

Références :
http://www.cell.com/cell-metabolism/fulltext/S1550-4131%2817%2930489-8

Ketogenic Diet Reduces Midlife Mortality and Improves Memory in Aging Mice

mardi 26 juillet 2016

Prévention des AVC et mode de vie : quels conseils suivre ?

Prévention des AVC et mode de vie : quels conseils suivre ?

Il est démontré qu’un mode de vie sain, adopté par une population à haut risque cardiovasculaire et sans antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC), est associé à une réduction de 70% du risque de survenue d’un AVC. Cependant, le faible nombre d’études randomisées contrôlées et les interactions entre divers facteurs de risque rendent difficile l’estimation de l’impact des critères individuels de mode de vie ou de leur modification. Une revue récente de la littérature présente les dernières données sur l’impact des changements de style de vie sur le risque de survenue ou de récidive d’AVC.

Surpoids, obésité : le risque d’AVC augmente de 5% pour 1 kg/m2 d’IMC
L’obésité accroît le risque d’AVC (fatal, ischémique ou hémorragique), tant chez les sujets âgés que chez les plus jeunes. Les élévations de tension artérielle, de cholestérol et de glycémie, favorisés par l’excès de poids, contribuent pour les trois quarts à cet excès de risque. Chez les sujets en surcharge pondérale ou obèses, le risque d’AVC augmente de 5% pour 1 kg/m2 d’IMC. Les recommandations actuelles préconisent donc la réduction pondérale dans ces populations, même si le bénéfice reste encore incertain, au vu des rares études sur le sujet. Des essais randomisés contrôlés portant sur des sujets ayant survécu à un AVC sont en cours (System CHANGE weight management programme).

Facteurs alimentaires et risque d’AVC
Le sodium augmente le risque d’AVC et la mortalité. En revanche, une augmentation quotidienne de 1g de potassium réduit le risque de 11%. Des apports élevés en magnésium sont associés à une diminution du risque, à l’inverse du calcium, qui a été rapporté de manière moins constante à une augmentation du risque. La quantité globale et le type de lipides et d’acides gras (saturés, mono insaturés, poly insaturés, oméga 3, trans...) n’affectent probablement pas le risque d’AVC de même la quantité et le type de protéines alimentaires. Les flavonoïdes (issus principalement des agrumes) et le lycopène (notamment des tomates) réduisent ce risque. La plupart des compléments et des vitamines n’ont pas démontré de lien avec le risque d’AVC, à l’exception de l’acide folique qui a montré une réduction modérée mais constante des AVC.
Un effet protecteur des fruits et légumes consistant
Les fruits et les légumes réduisent respectivement de 32% et 11%, le risque d’AVC par portion quotidienne de 200 g.

La consommation de viande rouge est associée à une augmentation du risque alors que les fibres, le poisson, les laitages allégés et le chocolat (surtout le noir) le réduisent.
L’Etude de prévention PREDIMED a clairement montré une réduction du risque d’AVC, confortant ainsi d’autres études sur le régime méditerranéen. De même, le régime de l’étude DASH (pour stopper l’hypertension) s’est avéré efficace pour prévenir les évènements cardiovasculaires (mais le risque spécifique d’AVC n’a pas été étudié). Quant au café, la relation entre sa consommation et le risque cardio vasculaire suit une courbe en J, le risque étant le plus faible pour une prise de 3 à 5 tasses par jour.
Pour le thé, vert ou autre, il est associé à une réduction du risque d’AVC et de la mortalité totale.
Enfin, la dénutrition protéino-calorique est un facteur de mauvais pronostic si elle est présente au moment de l’AVC. La renutrition par supplémentation orale ou parentérale n’a pas démontré une grande efficacité.

Et l’activité physique ?
La sédentarité accroît la mortalité totale et la survenue d’AVC de 25 à 30 %, même chez les sujets âgés à haut risque vasculaire. Un bénéfice est observé quelque soit le type d’activité physique (de loisir, sportive, marche). Certaines études ayant démontré une diminution substantielle du risque d’AVC avec un exercice plus intensif, l’Association Cardiologique Américaine (AHA) préconise une activité aérobie plus intense avec au moins 40 mn, au minimum 3 à 4 fois par semaine en prévention primaire. Après un AVC, une activité plus modérée (40 mn de marche 3 à 4 fois par semaine) est préconisée pour améliorer la mobilité, l’équilibre et l’endurance.
Tabac, alcool, drogues et AVC !

Une méta-analyse récente a mis en évidence une augmentation de 25% du risque d’AVC pour chaque consommation de 10 cigarettes quotidiennes. Le tabagisme passif est également mis en cause: il double le risque d’AVC. Mieux vaut donc s’en protéger, soi même et les autres !
La relation entre la prise d’alcool et l’AVC ischémique suit une courbe en J, le risque étant le plus bas pour 2 verres par jour chez les hommes et un verre chez les femmes. En revanche, la relation entre alcool et AVC hémorragique est linéaire : une forte consommation d’alcool et le binge drinking sont clairement délétères et augmentent également le risque de récidive d’AVC.
Quant aux diverses drogues (cocaïne, amphétamines, ecstasy, héroïne) elles favorisent les risque d’AVC, ischémiques et hémorragiques. Un lien avec le cannabis est probablement également en cause.
En définitive, pour réduire efficacement le risque d’AVC, les modifications du mode de vie doivent porter sur de multiples facteurs de risques cardiovasculaires. Des changements de vie qui sont souvent, hélas, difficiles à maintenir à long terme...

samedi 9 juillet 2016

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes.

Les efforts de prévention sur les sodas commencent à payer : les ventes de boissons sucrées diminuent globalement dans le monde. Un secteur continue pourtant de progresser ostensiblement : les boissons énergisantes. Pour freiner cette expansion, le Parlement européen a adopté ce jeudi une résolution visant à interdire la communication des fabricants de boissons à base de caféine à propos d’éventuels effets positifs sur la santé.

En particulier, ce sont les mentions concernant l’aide à la vigilance et à la concentration qui sont visées. En plus des soirées alcoolisées, ces sodas sont utilisés par les adolescents et les jeunes adultes pour « tenir » lors de révisions d’examens par exemple.

« Les statistiques nous montrent que de nombreux jeunes, et même des enfants, consomment énormément de boissons énergétiques », a déclaré la députée danoise Christel Schaldemose, qui a déposé la résolution.


Excitants et sucre en excès

Les conséquences d’une consommation précoce ou trop importante ne sont pas négligeables : troubles du sommeil ou du rythme cardiaque, céphalées ou problèmes de comportement… Les risques liés aux excitants contenus dans ces boissons ne sont pas les seuls. Ils viennent s’ajouter au risque accru d’obésité et de diabète.

« Il ne s’agit pas que de la caféine, a poursuivi l’eurodéputée. Les boissons énergétiques contiennent également beaucoup de sucre. Et nous pensons que ces types de boissons ne devraient pouvoir afficher aucune allégation de santé ».

Une canette de ces boissons peut en effet contenir jusqu’à l’équivalent de 27 morceaux de sucre, soit presque quatre fois plus que dans un cola !

Vers une extension des restrictions
Pour aller plus loin dans les restrictions, les députés ont aussi demandé aux Etats membres de mettre en place des règles sur la commercialisation de produits à teneur riche en caféine, afin de protéger les enfants.

« 68 % des adolescents consomment régulièrement ce type de boissons, et 18% des enfants, rappelle Marc Tarabella, député socialiste belge. Donc, c’est inquiétant ! Je dis ça aussi bien pour la concentration de sucre que pour les excitants qui sont dedans. Et je pense que les effets comportementaux peuvent être graves. On doit éviter ces allégations fallacieuses, qui sont à la limite frauduleuses. »



dimanche 2 novembre 2014

les antibiotiques pourraient également augmenter le risque de développer une obésité

Les antibiotiques altèrent parfois les bactéries de notre flore intestinale, entraînant douleurs intestinales et troubles digestifs. Et selon un travail américain, ils pourraient également augmenter le risque de développer une obésité.

« La prise d’antibiotiques dès les premières années de vie augmente le risque d’obésité chez l’adolescent et l’adulte », a confirmé l’équipe du Dr Charles Bailey (Université de Philadelphie). Pour le prouver, les chercheurs ont analysé les bilans médicaux de 64 580 enfants, réalisés entre 2011 et 2013.

De 0 à 5 ans, période cruciale

Chacun des carnets de santé des petits précisait l’évolution du poids et la consommation d’antibiotiques entre 0 et 2 ans, puis entre 2 à 5 ans. Résultat, 7 enfants sur 10 – régulièrement mis sous-antibiotiques avant l’âge de 2 ans – voyaient leur risque de devenir obèse multiplier par… 2,3.

Un risque d’autant plus élevé dès lors que le petit avait assimilé quatre antibiotiques différents. A ce jour, aucune explication n’a pu être donnée. Mais « la prévalence de l’obésité augmente avec l’âge quand la consommation survient avant 2 ans », a confirmé l’équipe. « A cet âge,  un petit a 10% de risque d’être obèse, contre 15% à l’âge de 4 ans ». Un argument de poids qui va dans le sens du Plan antibiotiques 2011-2016. Ce dernier vise notamment à réduire la consommation de ces médicaments.

mardi 17 avril 2012

guerre de Tumblr et Pinterest contre les messages pro-anorexie

Les sites internet leaders Tumblr et ensuite Pinterest sont en guerre farouches. Medisport défend quand à lui depuis plus de 10 ans la nécessité de la mise en garde contre les régimes amaigrissants EXCESSIFS.

DOXYS coach diététique en ligne propose des articles de vulgarisation sur les régimes pour maigrir, leurs dangers s'ils sont menés trop loin et prône des solutions douces d'amaigrissement, accompagnéesde suivi progressifs.


Début mars, Tumblr annonçait que sa plate-forme de micro-blogging effacerait dorénavant toute publication faisant la promotion de l'anorexie ou de l'automutilation. mincir oui mais jusqu'à un certaine point seulement.
Depuis, le réseau social de partage d'images Pinterest a suivi son exemple.

L'initiative de Pinterest est destinée à stopper la tendance des personnes souffrantes ("thinspiration" ou "thinspo") qui sévit sur le site.
Celle-ci donne lieu à la publication d'un grand nombre d'images montrant des jeunes filles exhibant des côtes saillantes et un estomac concave, accompagnées de slogans comme "Aucun délice n'est comparable à celui que procure la sensation d'être super mince précédées des hashtags #thinspo ou #perfect.

"Leurs efforts pourront peut-être contribuer à limiter l'imagerie trop pro-anorexie -- mais en réalité, le site ne parviendra jamais à éradiquer totalement ces images", écrit The Daily Beast.
De plus, les chaînes YouTube n'auront aucun mal à combler le vide laissé par Tumblr et Pinterest : des milliers de vidéos pro-anorexie existent déjà sur le site.

Selon un article du Daily Mail, l'organisme américain de lutte contre les troubles de l'alimentation (la National Eating Disorders Association, ou NEDA) a collaboré avec Facebook pour repérer les contenus potentiellement dangereux publiés sur ses murs et apprendre aux équipes du site à réagir face à ce problème.

NEDA a également aidé Tumblr à modifier sa politique à cet égard : les recherches comportant des tags litigieux dirigeront désormais l'utilisateur vers un message de santé publique.
Selon les experts de l'image de soi, si ces initiatives vont dans le bon sens, les retraits de publications "thinspo" doivent s'accompagner de la publication de messages présentant des alternatives saines à cette tendance.


Voir une vidéo NEDA : youtube.com/watch?v=EIqCSeyJXRo






samedi 7 avril 2012

La mère indigne qui a mis sa fille de 7 ans au régime pour mincir sort un livre

L'édition du mois d'avril du magazine Vogue publie l'interview de Dara-Lynn Weiss qui raconte le régime pour mincir humiliant imposé à sa fille, Bea. A 7 ans, Bea a été jugée "cliniquement obèse" par son pédiatre. Sa mère a donc débuté son combat contre l' un imc de plus de 30.

Certains assurent que c'est un régime pour mincir qui est proche de la torture.

"Une fois, j'ai privé Bea de dîner après avoir appris que le repas servi à l'école lors de la Journée du Patrimoine français approchait près de 800 calories. Il y avait du brie, du filet mignon, de la baguette et du chocolat. Je lui ai interdit de manger de la pizza quand elle a admis qu'elle avait mangé de la salade de maïs dans la semaine. J'ai mené une guerre contre Starbucks qui ignorait le contenu nutrionnel des chocolats chauds servis aux enfants. Leur tableau de calories indiquait entre 120 et 210 calories. Ma question était: c'est 120 ou 210? Ils n'ont pas su me répondre, j'ai donc attrapé la boisson des mains de ma fille, je l'ai mise à la poubelle et j'ai claqué la porte."

Bea est humiliée régulièrement par le comportement excessif de sa mère. "Il y a eu beaucoup de moments difficiles pendant des fêtes. Bea voulait par exemple manger des biscuits et des gâteaux et j'ai dû m'engager dans un débat public houleux sur la raison qui fait qu'elle ne peut pas manger cela."

Ce régime amincissant très strict a payé: Bea a perdu 16 kilos et a pris deux centimètres au passage. Sa silhouette est clairement affinée. Elle a été récompensée par l'achat de plusieurs nouvelles robes et des extensions de cheveux en plumes. "Seul le temps dira si mon intervention précoce l'a sauvée d'une vie où elle ne cesserait de se préoccuper de son poids", confie sa mère. Effectivement, ça serait pas mal: ce traitement pénible aurait au moins servi à quelque chose.

Il y a quelques jours, on vous racontait le régime amaigrissant super strict imposé à Béa, 7 ans, par sa mère, Dana-Lynn Weiss. L'article, publié dans Vogue, avait suscité l'indignation. Pourtant, la mère au comportement excessif vient de se voir proposer un contrat pour la publication d'un livre. Elle a accepté la proposition. Aucun détail n'a encore été donné au sujet de son contenu mais on pourrait imaginer que son régime amaigrissant
était humiliant et sa relation avec sa fille soient racontées dans le détail.

De nombreux médecin ou diététiciens et autres psychologues ont profité de la publication de ce papier controversé pour rappeler à quel point il fallait être prudent quand on parle de nourriture avec son enfant. "Expliquer pourquoi certains aliments sont mauvais, parler des calories, de la taille des portions englouties, ça ne devrait pas être un tabou. Mais il y a des façons de faire afin de ne pas humilier ou détruire l'enfant psychologiquement", indiquait la pédiatre diététicienne Louise Goldberg la semaine dernière.

samedi 31 mars 2012

Vous pouvez mincir en mangeant du chocolat!

Quoi faire pour perdre du poids ?

Une étude américaine publiée lundi révèle de nouvelles vertus du chocolat noir qui, consommé avec modération et accompagné d'une bonne hygiène de vie, permet de diminuer l' bmi
Malgré sa haute teneur en calories, le chocolat serait bon pour le métabolisme, révèle cette étude pratiquée sur mille personnes et publiée dans les Archives de la médecine interne. Ceci pourrait révolution la vison traditionnelle des sempiternelsrégimes pour perdre du poids.

Les personnes, âgées en moyenne de 57 ans, qui mangeaient en moyenne du chocolat deux fois par semaine et pratiquaient du sport 3 à 4 fois par semaine, présentaient un indice de masse corporelle plus faible que celles qui n'en consommaient pas aussi souvent.
Suivre un régime amaigrissant sur une longue durée n'est jamais facile.
Changer les habitudes alimentaires encore moins !
L' bmi permet de calculer la corpulence en mettant en rapport le poids et la taille. Il aide à évaluer le risque de maladies liées à un excès ou à une insuffisance de poids.
"Il s'agit d'une découverte un peu surprenante", conclut cette étude menée par Beatrice Golomb de l'Université de Californie de San Diego.
"Avant de vous enfiler une tablette de chocolat par jour, rappelez-vous cependant qu'elle contient 200 calories de sucre et de graisses saturées", rappelle néanmoins Nancy Copperman, une scientifique qui n'a pas pris part à cette expérience.

Les régimes pour perdre du poids ne doivent de préférence pas être tristes ni ennuyants ! Sous peine d'abandonner et d'arrêter de perdre du poids .

"Limitez-vous en moyenne à 28 grammes de chocolat noir ou de cacao pauvre en sucre par jour", recommande-t-elle.
D'autres études ont montré que le chocolat était riche en polyphénols, de puissants anti-oxydants naturels qui limiteraient le stress et réduiraient les risques de maladies cardio-vasculaires, cancers et autres maladies chroniques.
"A condition qu'il soit consommé dans le cadre d'une vie saine, le chocolat ne ferait pas grossir. Au contraire, il permettrait de contrôler son poids", précise une autre scientifique, Suzanne Steinbaum, directrice du service des maladies cardiaques de l'hôpital Lenox Hill à New York.