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mardi 26 juillet 2016

Prévention des AVC et mode de vie : quels conseils suivre ?

Prévention des AVC et mode de vie : quels conseils suivre ?

Il est démontré qu’un mode de vie sain, adopté par une population à haut risque cardiovasculaire et sans antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC), est associé à une réduction de 70% du risque de survenue d’un AVC. Cependant, le faible nombre d’études randomisées contrôlées et les interactions entre divers facteurs de risque rendent difficile l’estimation de l’impact des critères individuels de mode de vie ou de leur modification. Une revue récente de la littérature présente les dernières données sur l’impact des changements de style de vie sur le risque de survenue ou de récidive d’AVC.

Surpoids, obésité : le risque d’AVC augmente de 5% pour 1 kg/m2 d’IMC
L’obésité accroît le risque d’AVC (fatal, ischémique ou hémorragique), tant chez les sujets âgés que chez les plus jeunes. Les élévations de tension artérielle, de cholestérol et de glycémie, favorisés par l’excès de poids, contribuent pour les trois quarts à cet excès de risque. Chez les sujets en surcharge pondérale ou obèses, le risque d’AVC augmente de 5% pour 1 kg/m2 d’IMC. Les recommandations actuelles préconisent donc la réduction pondérale dans ces populations, même si le bénéfice reste encore incertain, au vu des rares études sur le sujet. Des essais randomisés contrôlés portant sur des sujets ayant survécu à un AVC sont en cours (System CHANGE weight management programme).

Facteurs alimentaires et risque d’AVC
Le sodium augmente le risque d’AVC et la mortalité. En revanche, une augmentation quotidienne de 1g de potassium réduit le risque de 11%. Des apports élevés en magnésium sont associés à une diminution du risque, à l’inverse du calcium, qui a été rapporté de manière moins constante à une augmentation du risque. La quantité globale et le type de lipides et d’acides gras (saturés, mono insaturés, poly insaturés, oméga 3, trans...) n’affectent probablement pas le risque d’AVC de même la quantité et le type de protéines alimentaires. Les flavonoïdes (issus principalement des agrumes) et le lycopène (notamment des tomates) réduisent ce risque. La plupart des compléments et des vitamines n’ont pas démontré de lien avec le risque d’AVC, à l’exception de l’acide folique qui a montré une réduction modérée mais constante des AVC.
Un effet protecteur des fruits et légumes consistant
Les fruits et les légumes réduisent respectivement de 32% et 11%, le risque d’AVC par portion quotidienne de 200 g.

La consommation de viande rouge est associée à une augmentation du risque alors que les fibres, le poisson, les laitages allégés et le chocolat (surtout le noir) le réduisent.
L’Etude de prévention PREDIMED a clairement montré une réduction du risque d’AVC, confortant ainsi d’autres études sur le régime méditerranéen. De même, le régime de l’étude DASH (pour stopper l’hypertension) s’est avéré efficace pour prévenir les évènements cardiovasculaires (mais le risque spécifique d’AVC n’a pas été étudié). Quant au café, la relation entre sa consommation et le risque cardio vasculaire suit une courbe en J, le risque étant le plus faible pour une prise de 3 à 5 tasses par jour.
Pour le thé, vert ou autre, il est associé à une réduction du risque d’AVC et de la mortalité totale.
Enfin, la dénutrition protéino-calorique est un facteur de mauvais pronostic si elle est présente au moment de l’AVC. La renutrition par supplémentation orale ou parentérale n’a pas démontré une grande efficacité.

Et l’activité physique ?
La sédentarité accroît la mortalité totale et la survenue d’AVC de 25 à 30 %, même chez les sujets âgés à haut risque vasculaire. Un bénéfice est observé quelque soit le type d’activité physique (de loisir, sportive, marche). Certaines études ayant démontré une diminution substantielle du risque d’AVC avec un exercice plus intensif, l’Association Cardiologique Américaine (AHA) préconise une activité aérobie plus intense avec au moins 40 mn, au minimum 3 à 4 fois par semaine en prévention primaire. Après un AVC, une activité plus modérée (40 mn de marche 3 à 4 fois par semaine) est préconisée pour améliorer la mobilité, l’équilibre et l’endurance.
Tabac, alcool, drogues et AVC !

Une méta-analyse récente a mis en évidence une augmentation de 25% du risque d’AVC pour chaque consommation de 10 cigarettes quotidiennes. Le tabagisme passif est également mis en cause: il double le risque d’AVC. Mieux vaut donc s’en protéger, soi même et les autres !
La relation entre la prise d’alcool et l’AVC ischémique suit une courbe en J, le risque étant le plus bas pour 2 verres par jour chez les hommes et un verre chez les femmes. En revanche, la relation entre alcool et AVC hémorragique est linéaire : une forte consommation d’alcool et le binge drinking sont clairement délétères et augmentent également le risque de récidive d’AVC.
Quant aux diverses drogues (cocaïne, amphétamines, ecstasy, héroïne) elles favorisent les risque d’AVC, ischémiques et hémorragiques. Un lien avec le cannabis est probablement également en cause.
En définitive, pour réduire efficacement le risque d’AVC, les modifications du mode de vie doivent porter sur de multiples facteurs de risques cardiovasculaires. Des changements de vie qui sont souvent, hélas, difficiles à maintenir à long terme...

mercredi 4 février 2009

journée mondiale contre le cancer

La Fondation contre le Cancer s'associe à la campagne mondiale qui insiste sur l'importance d'un mode de vie équilibré dans la prévention des cancers.

La Fondation a calculé que la population belge pèse 45.000 tonnes de trop, ce qui représente le poids de 900 wagons de chemin de fer! Or, on sait que le surpoids augmente le risque de développer certains cancers comme celui du sein ou du côlon. Eviter les kilos superflus et les autres facteurs de risques (tabac, alcool, ultraviolets…) pourrait réduire de 40% la fréquence des cancers. Une alimentation saine et un niveau suffisant d'activité physique sont également importants.

C'est pourquoi la Fondation contre le Cancer lance cette campagne de sensibilisation par une action interactive à la Gare du Midi à Bruxelles ce matin: jusque 10h30, les voyageurs sont invités à venir se peser et mesurer leur tour de taille. Des spécialistes en prévention calculeront leur IMC et leur donneront de précieux conseils pour adopter un mode de vie sain, associant un poids correct une alimentation saine et de l'activité physique en suffisance.

Voici ces conseils:

Poids:

• Veillez à atteindre et à maintenir un poids correct pendant toute l'enfance et l'adolescence.

• Le poids correct doit rester dans les valeurs normales de l'IMC à partir de 21 ans. Idéalement, entre 18,5 et 25.

• A l'âge adulte, évitez de prendre des kilos superflus, particulièrement ceux qui sont dus à une accumulation de graisse au niveau de la taille.

Activité physique:

• Pratiquez chaque jour une activité physique modérée (comparable à de la marche à un rythme soutenu) pendant au moins 30 minutes.

• Quand votre condition s'est améliorée, faites une marche quotidienne d'au moins 60 minutes à une allure modérée ou d'au moins 30 minutes à un rythme plus soutenu.

• Évitez ou limitez les occupations sédentaires, comme regarder la télévision.

Alimentation:

• Consommez le moins possible d'aliments très caloriques (>250 kcal pour 100g).

• Évitez les boissons sucrées.

• Limitez la consommation de «fast food».

Enfin, histoire de savoir si on a un bon équilibre énergétique (poids optimal, alimentation équilibrée, activité physique suffisante), on peut faire le test pyramide interactive . Des conseils personnalisés seront donnés et les points à améliorer seront indiqués.

mercredi 3 décembre 2008

L'embonpoint peut doubler le risque de décès prématuré

L'embonpoint et l'excès de poids est dangereux car selon une vaste étude menée dans neuf pays européens un tour de taille trop élevé double quasiment le risque de décès prématuré pour les deux sexes.

Une comparaison entre des sujets ayant le même indice de masse corporelle montre que la probabilité de mourir augmente de façon linéaire avec l'accroissement du tour de taille, selon les auteurs de cette recherche, dont les résultats paraissent dans le New England Journal of Medicine daté du 13 novembre.

C'est ainsi que le risque de mortalité était environ deux fois plus grand chez les participants avec un grand tour de taille, soit plus de 120 centimètres pour les hommes et plus de 100 cm pour les femmes, que pour les hommes ayant un tour de taille inférieur à 80 centimètres et les femmes un tour de taille inférieur à 65 cm.

Ce risque est similaire même si l'indice de masse corporelle (le poids en kilo divisé par le carré de la taille) se situe dans une fourchette normale (18,5 à 25), selon cette recherche menée sur 359.000 personnes âgées de 51,5 ans en moyenne, dont 65,4% de femmes.

Chaque augmentation de cinq centimètres de la circonférence de la taille accroît le risque de mortalité de 17% chez les hommes et de 13% pour les femmes.

Ces travaux montrent de façon probante qu'un excès de graisse autour de la taille présente un risque important pour la santé même chez des sujets qui ne sont pas considérés comme obèses ou souffrant de surpoids, soulignent les auteurs de cette étude.

"Bien que des études plus limitées aient déjà indiqué un lien entre mortalité et tour de taille, nous avons été surpris de constater que la circonférence de la taille pouvait avoir un effet aussi drastique sur la santé et l'incidence des décès", souligne le Dr Elio Riboli, un des principaux auteurs de la recherche.

Il est le coordinateur européen du projet EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) dans le cadre duquel cette étude a été menée et à laquelle ont notamment participé l'Imperial College de Londres (GB) et l'Institut allemand de nutrition humaine.

Le danger d'un excès des graisses autour de la taille s'explique par le fait qu'à cet endroit particulier, elles sécrètent très souvent des cytokines, des protéines régulant la réponse immunitaire ainsi que des hormones et d'autres éléments actifs dans le métabolisme qui peuvent contribuer au développement de maladies chroniques, notamment cardiovasculaires et de cancers.

jeudi 13 novembre 2008

Les textos pourraient aider les enfants à surveiller leur santé et leur style de vie

Les txtos (les sms) par conséquent pourraient contribuer à réduire leur chance d'être en surpoids ou obèse plus tard.

C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Université de North Carolina, et publiée dans le Journal of Nutrition Education and Behaviour.

L'usage des textos pourraient servir à mieux gérer l'auto-surveillance du poids et la consommation des calories.

Les journaux intimes sont surtout utilisés par les enfants et les adultes essayant de perdre du poids, mais "malgré leur adhésion au système d'auto-surveillance au début, ils ont tendance à se désintéresser avec le temps," ajoute Shapiro.