dimanche 4 septembre 2011

L’industrie alimentaire de l’Union européenne va devoir faire le ménage et retirer les allégations mensongères


«Il s'agit de réguler un marché actuellement opaque», a souligné John Dalli, commissaire à la Santé et à la Protection des consommateurs, dont les services ont établi une liste des allégations à interdire.

Cet inventaire aura des répercussions en Suisse, puisque de nombreuses marques ne changent pas les inscriptions pour les produits exportés vers notre pays.

Les promesses du genre «renforce le système immunitaire», «bon pour le cholestérol», «solidifie les os» ou encore «facilite la circulation sanguine» ne pourraient donc être autorisées dorénavant que si leur véracité est démontrée, explique au téléphone Lucia de Luca, porte-parole de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA en anglais).

«Le rejet d'une allégation ne signifie toutefois pas que le produit n'est pas bon, seulement que les promesses figurant sur l'étiquette ne sont pas correctes», a tenu à préciser Mme de Luca.

La liste initiale étudiée par l'EFSA se composait de 3060 étiquettes, mais 300 allégations ont été retirées par l'industrie alimentaire quand les entreprises ont appris que leurs produits allaient être étudiés.

Parmi ces firmes on trouve Danone, leader mondial des produits laitiers frais.

Danone vantait par exemple qu'Activia, un yaourt, «aide à réguler le transit dès quinze jours» ou qu'Actimel «renforcer l'organisme».

Mais, l'année dernière, ces allégations ont progressivement disparu des publicités de la marque, car ces promesses figurant sur les emballages ne pouvaient pas être scientifiquement démontrées.

Au-delà, ils pourront être condamnés à une amende de 375 000 euros pour publicité mensongère.

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