L'embonpoint et l'excès de poids est dangereux car selon une vaste étude menée dans neuf pays européens un tour de taille trop élevé double quasiment le risque de décès prématuré pour les deux sexes.
Une comparaison entre des sujets ayant le même indice de masse corporelle montre que la probabilité de mourir augmente de façon linéaire avec l'accroissement du tour de taille, selon les auteurs de cette recherche, dont les résultats paraissent dans le New England Journal of Medicine daté du 13 novembre.
C'est ainsi que le risque de mortalité était environ deux fois plus grand chez les participants avec un grand tour de taille, soit plus de 120 centimètres pour les hommes et plus de 100 cm pour les femmes, que pour les hommes ayant un tour de taille inférieur à 80 centimètres et les femmes un tour de taille inférieur à 65 cm.
Ce risque est similaire même si l'indice de masse corporelle (le poids en kilo divisé par le carré de la taille) se situe dans une fourchette normale (18,5 à 25), selon cette recherche menée sur 359.000 personnes âgées de 51,5 ans en moyenne, dont 65,4% de femmes.
Chaque augmentation de cinq centimètres de la circonférence de la taille accroît le risque de mortalité de 17% chez les hommes et de 13% pour les femmes.
Ces travaux montrent de façon probante qu'un excès de graisse autour de la taille présente un risque important pour la santé même chez des sujets qui ne sont pas considérés comme obèses ou souffrant de surpoids, soulignent les auteurs de cette étude.
"Bien que des études plus limitées aient déjà indiqué un lien entre mortalité et tour de taille, nous avons été surpris de constater que la circonférence de la taille pouvait avoir un effet aussi drastique sur la santé et l'incidence des décès", souligne le Dr Elio Riboli, un des principaux auteurs de la recherche.
Il est le coordinateur européen du projet EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) dans le cadre duquel cette étude a été menée et à laquelle ont notamment participé l'Imperial College de Londres (GB) et l'Institut allemand de nutrition humaine.
Le danger d'un excès des graisses autour de la taille s'explique par le fait qu'à cet endroit particulier, elles sécrètent très souvent des cytokines, des protéines régulant la réponse immunitaire ainsi que des hormones et d'autres éléments actifs dans le métabolisme qui peuvent contribuer au développement de maladies chroniques, notamment cardiovasculaires et de cancers.
mercredi 3 décembre 2008
L'embonpoint peut doubler le risque de décès prématuré


vendredi 21 novembre 2008
la crise modifie le contenu de notre assiette
La crise pour les Français entraîne des restrictions budgétaires, qui ne sont pas sans conséquences sur le contenu de leur assiette.
Avec l'augmentation des prix du pétrole, les hausses des matières premières et la baisse globale du pouvoir d'achat, difficile de bien manger.
Selon un sondage Ipsos pour Syndifrais, 8 personnes sur 10 déclarent qu'elles ont plus de mal aujourd'hui qu'il y a 6 mois pour se nourrir de manière équilibrée.
Pour faire face, la plupart des gens ont réduit leurs dépenses.
Ainsi, les Français ont diminué leur consommation de produits laitiers par exemple.
Le vin est en chute, ainsi que l'eau en bouteille.
Il semble ainsi que les fruits et légumes se maintiennent et les ventes de produits bio ne baissent pas non plus.
Alors concrètement, comment manger sans se ruiner et sans menacer votre équilibre alimentaire, notamment quand on a des enfants?
Il ne s'agit pas de chercher à acheter le moins cher possible, mais d'acheter les meilleurs produits...
Les magasins de hard-discount deviennent incontournables en période de crise.
Une majorité de Français se tournent vers ces distributeurs à prix cassés.
Mais attention à ne pas menacer votre équilibre alimentaire pour autant.
Car il n'y pas de mystère, si les aliments y sont moins chers, c'est qu'ils rognent aussi sur la qualité des matières premières et la composition....
Alors acheter Discount oui, à condition de bien choisir en lisant l'étiquette.
Et pourquoi pas même de rééquilibrer les produits à la maison, en ajoutant par exemple des légumes ou de la viande dans les plats préparés...
On estime que pratiquement un tiers des aliments terminent à la poubelle!
Achetez juste ce qu'il vous faut, en regardant bien les dates-limites de consommation.
Et bien sûr, on peut aussi cuisiner différemment les plats que l'on n'a pas terminés.
Les fruits qui ne sont pas consommés, parce qu'ils sont trop mûrs peuvent être cuisinés (compotes, etc.).


jeudi 13 novembre 2008
Les textos pourraient aider les enfants à surveiller leur santé et leur style de vie
Les txtos (les sms) par conséquent pourraient contribuer à réduire leur chance d'être en surpoids ou obèse plus tard.
C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Université de North Carolina, et publiée dans le Journal of Nutrition Education and Behaviour.
L'usage des textos pourraient servir à mieux gérer l'auto-surveillance du poids et la consommation des calories.
Les journaux intimes sont surtout utilisés par les enfants et les adultes essayant de perdre du poids, mais "malgré leur adhésion au système d'auto-surveillance au début, ils ont tendance à se désintéresser avec le temps," ajoute Shapiro.
lundi 3 novembre 2008
Le jaune d'oeuf de poules élevées en plein champ pour garder la peau jeune
Le jaune d'oeuf de poules élevées en plein champ pour garder la peau jeune
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/50916.htm
Des scientifiques de la Clinique Universitaire de la Charité viennent de montrer que les oeufs de poules élevées en plein champ peuvent protéger la peau contre le vieillissement et les cancers.
Cette propriété, ils la doivent aux caroténoïdes, pigments orangés retrouvés dans le jaune d'oeuf et deux fois plus représentés chez les poules de plein air que les poules de batterie. Les scientifiques ont quantifié les caroténoïdes dans une centaine d'oeufs avant d'affirmer que ces pigments s'accumulaient davantage dans le jaune d'oeufs de poules ayant eu accès aux pâturages.
L'homme n'est pas capable de synthétiser les caroténoïdes, c'est donc son alimentation qui doit les lui fournir. Ces molécules sont particulièrement importantes puisqu'elles ont un grand pouvoir antioxydant : elles neutralisent les radicaux libres, ces espèces responsables du vieillissement cellulaire et parfois de cancers, notamment de la peau.
Cependant même si les oeufs aident à lutter contre les rides, les chercheurs précisent qu'il ne faut pas en abuser, car à côté des caroténoïdes, ils contiennent également beaucoup de cholestérol.
Pour en savoir plus, contacts :
Prof. Jürgen Lademann - Département de physiologie de la peau, La Charité, Berlin - tél : +49 030 450 518100, fax : +49 030 450 518918 - email : juergen.lademann@charite.de - http://www.charite.de/ch/derm/_klinik/patient/pat_info.htm


dimanche 26 octobre 2008
Autorisation de commercialisation du médicament Acomplia de Sanofi-Aventis a été suspendue par les autorités européennes
Le laboratoire français, après cette décision, n'a pas exclu une suspension mondiale de son médicament, qui n'avait jamais reçu d'autorisation aux Etats-Unis en raison de soupçons.
Les autorités européennes du médicament ont suspendu l'autorisation de commercialisation de l'anti-obésité Acomplia de Sanofi-Aventis.
Sont visées par la mesure toutes les pharmacies des 18 pays de l'Union européenne qui le distribuent actuellement.
Le laboratoire français, dans un communiqué, a expliqué que les autorités sanitaires européennes (EMEA) ont confirmé que les patients obèses ou en surpoids prenant le médicament ont près de deux fois plus de risques de souffrir de troubles psychiatriques que ceux qui ne l'utilisent pas.
"Les risques de se soigner avec l'Acomplia sont désormais supérieurs aux bénéfices que le médicament peut apporter au patient dans son indication actuelle", ont-elles conclu, selon le laboratoire.
Dans ces conditions, Sanofi-Aventis n'exclut plus une suspension du médicament dans les 14 autres pays, hors Union européenne, où il est commercialisé.
Sanofi-Aventis a d'ores et déjà décidé de "contacter immédiatement les autorités de santé" des pays concernés en Europe afin de "mettre en place des mesures équivalentes à la recommandation de l'EMEA", a-t-il précisé.
Cette annonce est un nouveau coup dur pour le laboratoire, qui voyait dans cette "pilule miracle" un moyen de compenser les centaines de millions de revenus perdus dans la bataille face aux fabricants de génériques.
Sanofi-Aventis a précisé jeudi qu'il avait stoppé une étude impliquant 4200 personnes destinée à déterminer qui des patients obèses ou en surpoids bénéficient le plus de ses effets.
Le laboratoire poursuit toutefois les autres études cliniques menées sur des patients diabétiques ou atteints de maladies cardiovasculaires, avec pour objectif de déposer des demandes de commercialisation pour ces indications dès 2009.


mardi 21 octobre 2008
Mangez 5 portions de fruits et légumes par jour pour éviter les maladies cardio-vasculaires et le cancer
Certes en consommant 5 portions de fruits et légumes par jour vous allez diminuer votre risque d'attraper une maladie cardio-vasculaire un cancer ainsi que diminuer le risque de devenir obèse.
N'oubliez toutefois pas que la plupart des légumes contiennent des nitrates et que leur quantité varie en fonction du type de légumes (des taux plus élevés sont décelés dans les légumes-feuilles : épinards, laitue, roquette...) ou de la quantité d'engrais à base de nitrates utilisés pour les cultures.
Le groupe scientifique a estimé qu'un consommateur moyen, qui ingère approximativement 400 g de légumes et de fruits mélangés par jour ne dépasserait pas la dose journalière admissible (DJA) pour les nitrates qui est de 3,7 mg/kg de poids corporel/jour.
Pas de problème chez la majorité des consommateurs sauf dans ce cas pour les végétariens et végétaliens, lesquels consomment des quantités plus importantes de légumes. Ils pourraient donc dépasser la dose journalière admissible pour les nitrates. Néanmoins, le groupe scientifique a aussi noté que l’ingestion de nitrates pouvait être encore réduite par des traitements comme le lavage, l’épluchage et/ou la cuisson, ce qui fournit une marge de sécurité supplémentaire pour le consommateur.


vendredi 17 octobre 2008
Les oméga3 diminueraient l'effet de la pollution sur la santé
Une nouvelle étude suggère en effet que ces acides gras permettraient de lutter contre le stress oxydant provoqué par les particules de pollution.
L'exposition aux particules fines provoque un stress oxydant soupçonné d'être à l'origine des méfaits cardiovasculaires provoqués par la pollution.
Pour étudier les effets des oméga-3 sur les dommages liés à la pollution les chercheurs ont suivi 52 personnes âgées vivant en maison de retraite et exposées à un niveau stable de PM2.5.
Pendant les 3 premiers mois de l'étude, les chercheurs se sont contentés de mesurer l'activité des enzymes antioxydantes chez les volontaires.
Puis, pendant 4 mois, les chercheurs ont divisé les volontaires en deux groupes auxquels ils ont donné soit de l'huile de poisson riche en DHA et EPA soit de l'huile de soja riche en ALA.
L'activité de la superoxyde dismutase avait augmenté de 49 % chez les volontaires ayant reçu de l'huile de poisson et de 23 % chez ceux ayant reçu l'huile de soja.


mercredi 8 octobre 2008
augmentation du risque de cancer liée à l'augmentation de l'Indice de masse corporelle (IMC)
Une augmentation de l'Indice de masse corporelle (IMC) de 5kg/m² pourrait accroître le risque de cancer.
Selon une étude réalisée par les chercheurs de l'Université de Manchester les études prospectives concernant sur plus de 282.000 cas de cancers tentent à démontrer qu’une augmentation de l'Indice de masse corporelle (IMC) de 5kg/m² pourrait accroître le risque de cancer.
L’augmentation de fréquence toucherait surtout l'oesophage, la thyroïde, le colon et le rein chez les hommes et l'endomètre, la vésicule, l'oesophage et le rein chez les femmes.
L'association entre le cancer et l’IMC et cancer est différente suivant le sexe et le groupe ethnique. Le risque d’augmentation de cancer du sein est plus étroitement lié à l'IMC dans la région Asie-Pacifique.


dimanche 5 octobre 2008
Certains emballages d'aliments 'light' nous racontent des salades
Vous avez envie de manger équilibré ? Voulez-vous dire pas trop calorique ou alors pas trop gras ou peu être pas trop sucré ?
Vous comptez sur les étiquettes des emballages pour vous renseigner d'un point de vue nutritionnel ?
Peut-être doutez-vous des qualités nutritionnelles réelles des aliments qui se trouvent dans les rayons des super-marché ?
Pas facile de ne pas se faire avoir ! LA solution : le site internet www.lebienmanger.be créé par le CRIOC (Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs). Celui-ci compare les étiquettes, les ingrédients, mais également les arguments de vente de centaines de produits de consommation courante.
Il vous donne en plus l’avis d’un nutritionniste ainsi que celui du CRIOC sur ces aliments. De nouveaux produits y sont ajoutés chaque semaine.
www.lebienmanger.be


mercredi 1 octobre 2008
Beaucoup de bruit pour rien concernant le yaourt Essensis.
L'UFC Que Choisir publie une étude démontrant l'inefficacité du yaourt Danone Essensis.
Danone réfute ces accusations mais prépare un repositionnement global de son produit pour 2009.
Danone avait lancé ce yaourt lancé à grand fracas publicitaire début 2007 sensé «nourrir la peau de l'intérieur».
Basées sur une étude réalisée pendant trois mois auprès de 100 personnes, les conclusions de l'UFC sont très dures pour Essensis.
Le yaourt n'aurait aucun effet tangible sur la peau et ne serait en fait qu'un joli concept marketing permettant «de se différencier des marques de distributeur et de maintenir des prix élevés.» Danone dément.
Dès le début 2009, si les tests en cours depuis juin dernier chez Monoprix et Auchan sont concluants, Essensis sera relancé dans toute la France sous la forme d'une petite bouteille type Actimel.
Il contiendra une double dose de composant actif pour n'en boire qu'un seul par jour, ciblera les femmes «plus mûres» et son prix sera «plus attractif».


vendredi 26 septembre 2008
Bien manger donne l’énergie pour bien vivre au quotidien !
Bien manger donne l’énergie pour travailler être bien dans son corps et de bonne humeur.
Commencez le matin par un petit déjeuner complet : des tartines et un yaourt, ou des céréales avec du lait, et un fruit (frais, en compote ou en jus).
Afin d'éviter une chute de tonus et donc de glycémie vers 11 heures : manger une collation vers 10h30 ou 11h. Pas de barre chocolatée.
Pour déjeuner, à midi évitez les fast food ou encore appelé « junk foods » (pizzas, frites, kebabs, hamburgers...) !
L’idéal serait des protéines, des légumes verts et des féculents.
Goutez vers 16h avec du pain et une garniture protéinée mais surtout ne prenez pas de sodas ni de gâteaux industriels bourrées de graisses et de sucre.
Dinez le soir autour d’un repas équilibré.


Panier de la ménagère ... les prix n'augmentent pas ... les contenus diminuent
On ne parle plus que du pouvoir d’achat, voyons les techniques de l’industrie agro-alimentaire pour nous enfoncer et diminuer le contenu de notre panier...
Les matières premières ayant augmenté, les grandes marques n’hésitent pas afin de conserver leur marge bénéficiaire à nous faire avaler des couleuvres !
Comment ? Comme ils ne peuvent augmenter les prix des articles, on les modifie pour qu’ils coûtent moins chers à produire, tout en se vendant le même prix. Cela passe souvent par la diminution de la quantité du produit, que le consommateur non aguerri ne remarque pas souvent car on ne vérifie pas le grammage du conditionnement à chaque fois.
Autre technique de certaines marques : le changement de recette !
Il s’agit bien de la même marque, du même modèle et du même prix, les ingrédients qu’il contient sont juste des matières premières moins onéreuses. Résultat, vous mangez un produit probablement moins équilibré d’un point de vue nutritionnel, ou moins bon point de vue gustatif, mais au même prix...


mardi 16 septembre 2008
Los Angeles affiche les calories sur les menus
Los Angeles a adopté mercredi un règlement municipal prévoyant l'affichage du nombre de calories sur les menus des grandes chaînes de restaurants, une mesure destinée à lutter contre l'obésité, a-t-on appris auprès de la municipalité de la deuxième ville des Etats-Unis.
Ce règlement, similaire à celui mis en application en juillet à New York, pourrait être rapidement rendu inutile par un projet de loi identique sur le fond et en cours d'adoption par le parlement de l'Etat de Californie.
Ce texte, dit "SB 1420", doit encore être promulgué par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, mais ce dernier s'est mis en grève des signatures tant que le budget de l'Etat ne sera pas adopté.


le poisson excellent contre le cancer du côlon
Mangeons du poisson tous les deux jours ! C'est en tout cas ce que les conclusions des résultats de l'étude Epic menée auprès de 500 000 personnes de dix pays européens. Selon celle-ci, ce serait le meilleur moyen de réduire le risque de cancer colorectal.
La diminution serait spectaculaire ! Ceux qui en consomment 80 g par jour voient ce risque réduit de 40 %, par rapport aux personnes qui n'en mangent que 20 g par jour, soit moins d'une fois par semaine. Tandis que les grands consommateurs de viande rouge, abats et charcuterie (160 g par jour) ont un risque augmenté d'un tiers par rapport à ceux qui se contentent de 80 g par semaine.


Mangez équilibré pour entretenir votre cerveau
Si l'effet protecteur d'une alimentation équilibrée est bien établi sur le coeur, le concept est moins connu pour le cerveau. Pourtant, celui-ci à aussi besoin d'être correctement nourri pour faire face à la baisse des fonctions cognitives lié au vieillissement. C'est le message des spécialistes aux Entretiens de Bichat.
"Le cerveau est l'organe qui dépend le plus précisément d'un apport nutritif adéquat", assure le Dr Ferry, gériatre et nutritionniste.
Mais le paradoxe, c'est que le cerveau régule lui-même les apports alimentaires. En fonction de quoi ? Par quel mécanisme ?
D'où l'importance d'être vigilant à l'alimentation des personnes âgées, qui ont tendance à diminuer les quantités ou à éliminer certains aliments.
Faut-il privilégier certaines graisses plutôt que d'autres, favoriser les oméga 3 (poissons gras, huiles de lin, de colza, de noix...) au détriment des oméga 6 (huiles de tournesol, de maïs...)?
"Il faut diminuer les acides gras saturés (graisses d'origine animale, huile de palme...), c'est clair, mais pour le reste, il faut varier les apports", répond le Dr Ferry.
"Tous les nutriments sont utiles voire indispensables au cerveau", ajoute-t-elle, mettant en garde cependant contre le risque de vouloir trop bien faire : "des éléments antioxydants utilisés en trop grande quantité deviennent pro-oxydants".
Certains évoquent la piste du DHA (acide gras polyinsaturé de la famille des oméga 3) chez la personne âgée ?
"Le DHA est très difficile à synthétiser par l'organisme âgé", avertit le Dr Ferry.
Il est présent en bonne quantité (et biodisponible càd assimilable par notre organisme) dans la chair des poissons gras tels que le saumon, le hareng, le maquereau, l'anguille ou la sardine.


lundi 15 septembre 2008
Le régime méditerranéen participe à la prévention des maladies cardiaques, Alzheimer, cancer, ...
suivre le principe du régime méditerranéen signifie avoir moins de risques demaladies chroniques et une mortalité plus faible selon une recherche italienne publiée dans le British Medical Journal.
Le régime méditerranéen inclut beaucoup de fruits et légumes, poisson, huile d'olive et grains entiers et peu de viande et de produit laitier (ndlr : on privilégie les fromages de brebis à la place des fromages de vaches).
Il doit être faible en graisses saturées et élevé en graisses monoinsaturées et en fibres.
Dr. Francesco Sofi et ses collègues de l'université de Florence ont analysé 12 études impliquant au total plus de 1,5 million de participants qui ont été suivis pendant 3 à 18 ans.
Ceux qui adhéraient de plus près au régime avaient moins de risque de souffrir de maladies chroniques.
Ils présentaient une diminution de 9 % de mortalité par maladie cardiovasculaire, 13 % de moins de risque de maladies d'Alzheimer et de maladie de Parkinson et 6 % de moins de risque de cancer.
Dans l'ensemble, leur risque de mortalité prématurée était diminué de 9%.


Bien se brosser les dents est indispensable pour la bonne santé du coeur
Des dents en mauvais état, une hygiène dentaire insuffisante et des gencives qui saignent peuvent mener tout droit à une maladie de coeur, selon les recherches publiées cette semaine à Dublin lors de la réunion de la Société de microbiologie générale.
La maladie de coeur est associée en général à la cigarette, l'obésité et un taux élevé de cholestérol.
Mais le professeur Howard Jenkinson, de l'Université de Bristol, cité par la société de microbiologie, contredit cette idée admise : "peu importe que vous soyez en bonne santé et mince, vous multipliez vos chances d'avoir une maladie cardiaque si vos dents sont en mauvais état".
Comme le rappellent des microbiologistes de l'université de Bristol et du Collège royal des chirurgiens d'Irlande, ne pas se laver régulièrement les dents entraîne un saignement des gencives qui ouvre la porte du corps aux centaines de bactéries -jusqu'à 700- qui peuplent la bouche.
"La bouche est probablement la place la plus sale du corps humain", note le Dr Steve Kerrigan, du Collège des chirurgiens.
Il décrit la suite du processus : les gencives qui saignent permettent aux bactéries d'accéder aux vaisseaux sanguins, où elles vont "coller aux plaquettes" (composants sanguins servant à la coagulation) et causer "une coagulation à l'intérieur des vaisseaux", empêchant partiellement le sang de revenir au coeur et faisant courir le risque d'une attaque cardiaque.
Une autre équipe, menée par le Pr Greg Seymour, de l'Université de Otago Dunedin (Nouvelle Zélande) a étudié aussi le lien particulier entre les bactéries provenant d'une mauvaise hygiène de la bouche et l'athérosclérose (entartrage des artères).
Elle a ciblé ses recherches sur le rôle que pouvaient jouer les "protéines du stress" produites lorsque les cellules sont exposées à un stress quelconque -inflammation, toxines, privation d'oxygène et d'eau...
Le rôle de ces "protéines du stress" est d'aider les autres protéines à se transporter à travers les membranes cellulaires.
Normalement le système immunitaire ne réagit pas aux protéines du stress de l'individu, mais sa réaction à celles provenant de pathogènes, en l'occurence les bactéries de la bouche, entraîne une réaction générale à toutes les protéines du stress.
Alors "les globules blancs peuvent s'accumuler dans les tissus des artères", provoquant une arthérosclérose, explique le Pr Seymour.


vendredi 12 septembre 2008
Les oméga-6 feraient baisser la pression artérielle
La consommation des acides gras oméga-6 présents dans des produits tirés des végétaux, comme l'huile de tournesol, pourrait contribuer à maintenir la pression artérielle basse.
C'est du moins ce que tend à démontrer une étude (Relationship of dietary linoleic acid to blood pressure) menée par des chercheurs japonais et dont les résultats sont publiés dans la revue Hypertension.
L'équipe de la faculté de médecine de Shiga a orienté ses recherches sur près de 4 700 personnes, hommes et femmes, âgées de 40 à 59 ans en Chine, au Japon, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ils voulaient identifier quels types de lipides étaient susceptibles de pousser la tension artérielle vers le haut.
Les résultats indiquent que les personnes qui consommaient davantage d'oméga-6 présentaient des niveaux de tension artérielle moindres: «Nos résultats confirment que pour diminuer son risque de maladie cardiovasculaire, il est nécessaire d'augmenter sa consommation d'acide gras polyinsaturé végétal et de diminuer sa consommation de graisses saturées d'origine animale», a soutenu le Dr Katsuyuki Miura, responsable de l'étude.
Il est généralement admis que les oméga-3 sont plus bénéfiques pour la santé que les oméga-6.
Ces deux acides gras sont dits essentiels car le corps humain ne peut les produire, mais il en a absolument besoin.
Cette avancée permettrait de lutter plus efficacement contre l'hypertension qui, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), affecterait le quart de la population mondiale.


dimanche 24 août 2008
Certains jus de fruit entravent l'action des médicaments
Une équipe de chercheurs canadiens sous la direction du professeur Bailey, spécialiste en pharmacologie clinique à l'université d'Ontario, au Canada, a découvert que "les jus d'orange, de pamplemousse et de pomme diminuaient de manière importante l'absorption de médicaments dans le tractus intestinal. A la conférence de l'Amercican Chemical Society de Philadelphie, les chercheurs déconseillent dès lors de prendre les médicaments avec ces jus.


vendredi 22 août 2008
Café et chocolat ont-ils un effet bénéfique sur le coeur ?
Parce qu'ils sont très consommés dans nos pays, café et chocolat ont attiré l'attention des cardiologues. Ils se sont demandés si ceux-ci sont bénéfiques ou faut-il s'en méfier.
Le chocolat a la réputation d'être un grand pourvoyeur de caries, d'obésité, d'hypertension artérielle et de diabète, tandis que le café quant à lui augmenterait le risque cardio-vasculaire.
La découverte récente de dérivés phénolés qui sont des anti-oxydants naturels a fait pencher la balance dans l'autre sens, notamment en faveur du chocolat.
Quant au café, la controverse a également longtemps persisté, ce qui ne devrait plus être le cas selon le Pr Corti qui s'appuie pour l'affirmer sur plusieurs études effectuées dans son service et qui montrent que, si la consommation aiguë de café augmente le pression artérielle, la fréquence cardiaque, le taux de catécholamines et la rénine plasmatique chez les personnes peu habituées à l'absorber, ce n'est en revanche pas le cas chez les accrocs du café.
Pour le Pr Corti, il semble clair qu'une autre molécule, inhibitrice de la caféine, exerce un effet stimulateur sur le système cardiovasculaire, la consommation régulière de café induirait semble-t-il une tolérance à ce nouveau composé. On en ignore tout pour le moment.
Ce ne doit pas nous étonner quand on sait que le café comporte plus de 700 substances...Tout porte donc à croire que si l'on boit du café, mieux vaut le faire régulièrement, sans pour autant forcer sur la dose.
A observer dans le futur et à pondérer ces conclusions car les études épidémiologiques ne sont pas probantes, ni dans un sens ni dans l'autre.
Wait and see.
Philippe Reumont Licencié en kinésithérapie - Diététicien gradué - Consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
Pour vérifier votre équilibre alimentaire quotidien, utilisez les outils du coach diététique gratuit en ligne sur www.doxys.be


lundi 18 août 2008
Une importante percée devrait améliorer la prévention du cancer colorectal
Des généticiens américains ont établi le rôle d'une particularité génétique dans l'apparition de plusieurs cas de ce type de cancer qui touche une personne sur 15.
L'équipe de l'Université Northwestern a déterminé que cette caractéristique est présente dans 10 à 20 % des cas de cancer du côlon.
Ainsi, si une personne hérite d'une variation du gène TGFBR1 dans le cadre d'une transmission familiale, son risque d'avoir un cancer colorectal est de 50 % plus élevé que pour l'ensemble de la population, où ce risque est de 6 %.
Les chercheurs pensent avoir cerné la cause génétique la plus courante découverte à ce jour des cancers colorectaux.
Nous allons pouvoir identifier un plus grand nombre de personnes présentant un risque élevé de développer ce cancer, ce qui permettra probablement de réduire à long terme le nombre de cas et de décès en procédant à des examens fréquents.
Le cancer du côlon est l'un des cancers le plus communs dans les pays industrialisés.
La Société canadienne du cancer estime à 21 500 le nombre de personnes qui recevront un diagnostic de cancer colorectal et à 8 900 le nombre de personnes qui en mourront en 2008.
Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer au pays.
La variation du gène TGFBR1 entraîne une diminution de la production d'un récepteur clé qui est le plus puissant frein à la croissance des cellules.
Lorsque la production de cette substance diminue, les cellules du cancer du côlon peuvent aisément se multiplier.
Ces travaux ont été menés exclusivement sur une population blanche.
Les chercheurs affirment qu'ils doivent être confirmés sur d'autres groupes ethniques.
Des essais cliniques doivent maintenant être réalisés.
Ils mèneront peut-être à la création d'un test qui permettra de détecter cette mutation génétique.
Il est possible que des tests capables de détecter ce défaut génétique fassent partie un jour des examens de routine pour évaluer le risque de cancer du côlon.
Le régime alimentaire et le mode de vie sont également des éléments qui peuvent influer sur l'apparition de ce type de cancer.
Cette recherche a été financée par les National Institutes of Health des États-Unis.
La majorité des cancers colorectaux se forment dans les cellules qui tapissent l'intérieur du côlon ou du rectum.
Habituellement, ce cancer se développe lentement et de manière prévisible.
Il peut être guéri lorsqu'il est diagnostiqué à un stade peu avancé.
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
Pour vérifier votre équilibre alimentaire quotidien, utilisez les outils du coach diététique gratuit en ligne sur www.doxys.be


Les boissons énergétiques, tel que le Red Bull, peuvent causer des problèmes cardiaques
L'étude se base sur des tests réalisés auprès d'une trentaine d'étudiants de 20 à 24 ans qui consomment volontiers des boissons énergétiques lorsqu'ils sont de sortie.
selon une étude australienne dont les résultats sont publiés par le Sunday Times, il en ressort qu'une seule canette de 250 ml augmente la viscosité du sang, ce qui accroît le risque de formation de caillot.
Selon les chercheurs, le sang d'une personne qui a bu une canette de ce type de boisson ressemble à celui d'un malade du coeur.
Scott Willoughby, du centre de recherches cardiaques de l'université d'Adelaïde, s'est déclaré "alarmé" par les résultats des tests menés et conseille aux personnes souffrant déjà du coeur de discuter avec leur médecin avant de boire du Red Bull.
De son côté, la marque, qui est distribuée dans 143 pays, a démenti tout risque pour la santé.
"De nombreuses études scientifiques ont prouvé que le produit est sûr", a rappelé le groupe.
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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vendredi 23 mai 2008
proposition loi pour le remboursement par l'INAMI des consultations des diététiciens
En Belgique, 15% de la population est en surcharge pondérale : A la veille de la première journée nationale de lutte contre l'obésité, la Députée MR Florence Reuter redépose un texte que le Sénateur Jacques Brotchi avait déposé en 2006. Il s'agit d'une proposition de résolution visant « à favoriser une approche curative interdisciplinaire des problèmes de surcharge pondérale chez l'enfant et d'obésité chez l'adulte, ainsi que des risques y afférents ».
L'objectif : faire procéder au remboursement par l'INAMI des consultations des diététiciens et psychologues afin que les personnes qui souffrent d'obésité (de même que les enfants en surpoids) soient prises en charge de manière globale.
http://www.mrtv.be
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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lundi 5 mai 2008
des variants génétiques augmentent le risque d'obésité et de résistance à l'insuline
Des scientifiques ont découvert des variants génétiques qui augmentent le risque d'obésité et de résistance à l'insuline dans la population globale, selon deux études publiées aujourd'hui par Nature Genetics.
Jusqu'ici, un seul locus (FTO) avait été associé de manière convaincante avec un accroissement du risque d'obésité.
Une équipe de chercheurs menés par Mark Mac Carthy a sondé le génome de 90.000 individus et découvert qu'un variant proche du gène MC4R, le récepteur de la mélanocortine 4, augmente la possibilité de devenir obèse.
De précédentes études avaient montré que le récepteur de la mélanocortine-4 s'exprime dans des neurones de l'hypothalamus et représente un régulateur clé de la prise d'aliments et de la consommation d'énergie.
Quoique la manière dont ce variant génétique affecte le fonctionnement du récepteur de mélanocortine ne soit pas élucidée, le fait que les mutations de ce gène sont connues pour causer de rares cas d'obésité infantile sévère rend cette association davantage probable, selon les auteurs.
Ce déficit en MC4R dans la population générale est de 1 sur 2.000.
Il est caractérisé par une obésité sévère, une augmentation de la masse corporelle maigre et de la densité osseuse, une augmentation de la croissance linéaire dans la petite enfance et une hyperphagie débutant dans la première année.
Ce qui rend plus confiants ces scientifiques dans leur hypothèse, c'est qu'une deuxième étude, publiée par des scientifiques de l'Imperial College à Londres, ont comparé des milliers de génotypes d'individus ayant des ancêtres indiens ou européens.
Et ils ont également découvert un variant, plus fréquent dans les individus issus d'Indiens, qu'ils peuvent lier à l'obésité, et qui se trouve près du récepteur...
Les auteurs suggèrent que cette variation pourrait être à l'origine de l'augmentation fulgurante de l'obésité chez les Indiens.
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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lundi 28 avril 2008
Erasme à la pointe contre l’obésité morbide grâce à la gastroplastie transorale
L'hôpital Erasme participe avec 10 centres dans le monde à l'étude prospective multicentrique visant à évaluer l'efficacité de la technique. Aucune complication sévère n'a été rapportée par les études pilotes. Si ces résultats se confirment, la chirurgie transorale pourrait représenter une révolution dans la prise en charge de l'obésité morbide.
L'obésité, (caractérisée par un indice corporel supérieur à 30) et l'obésité morbide (indice corporel supérieur à 40) est à présent qualifiée de pandémie car le nombre d'obèses a doublé au cours des 20 dernières années aux USA et en Europe et à triplé chez les enfants. Les patients souffrant d'obésité présentent des risques de morbidité tels que le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, le cancer du côlon, de la prostate ou encore du sein.
Ils voient leur espérance de vie diminuée de deux à cinq ans pour les patients modérément obèses et jusqu'à 20 ans pour les personnes en obésité morbide.
Au sein du département médicochirurgical de gastro-entérologie de l'hôpital Erasme, depuis mars 2006, quand le premier patient a été traité à Bruxelles, plus de 40 patients ont bénéficié d'une gastroplastie transorale (TOGa). Ils ont maintenant été suivis jusqu'à un an après le traitement. Les patients ont perdu en moyenne 40% de leur poids excessif dès 6 mois après le traitement initial.Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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dimanche 27 avril 2008
Augentation du risque de cancer du sein : attention aux acides gras trans !
Pour les femmes, attention si vous mangez trop d'acides gras trans, vous augmentez considérablement votre risque de cancer du sein. Les résultats de deux équipes de l'Inserm et de l'Institut Gustave Roussy ont de quoi inquiéter inquiéter.
Selon une étude portant sur la cohorte française de femmes adhérentes de la Mutuelle Générale de l'Education Nationale, le risque de cancer du sein est presque doublé chez les femmes ayant des taux sanguins élevés d'acides gras trans. Les acides gras trans sont ceux d'origine industrielle (produits agro-alimentaires industriels, pains industriels, biscuits, pâtes à pizzas , viennoiseries, gâteaux, chips ... ). D'autre part et contrairement à ce qui a été montré dans des études asiatiques précédentes, ces travaux ne mettent pas en évidence d'effet protecteur des acides gras oméga 3 d'origine marine sur le risque de cancer du sein.
Les effets défavorables des acides gras trans sur le risque cardiovasculaire sont connus depuis le début des années 1990, mais leur impact sur le risque de cancer du sein vient seulement d'être mis en évidence.
"A ce stade, nous ne pouvons que recommander une diminution de la consommation de produits manufacturés, source d'acides gras trans d'origine industrielle. Il conviendrait en particulier de limiter les procédés industriels générant des acides gras trans (huiles végétales partiellement hydrogénées) encore utilisés, ainsi que cela a été entrepris au Danemark depuis quelques années. En matière de réglementation concernant l'étiquetage des produits manufacturés, la quantité d'acides gras trans devrait être clairement indiquée" indiquent les chercheurs.
Pour les déceler sur les emballages : les acides gras trans sont mentionnés sous la forme "matière grasse végétale hydrogénée" ou "graisses végétales hydrogénées"Pour en savoir plus la page de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_gras_trans

Source : Communiqué conjoint de l'Inserm et de l'Institut Gustave Roussy - avril 2008
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Source : Communiqué conjoint de l'Inserm et de l'Institut Gustave Roussy - avril 2008


samedi 26 avril 2008
Ouverture du Musée de la Frite à Bruges
l'origine de la frite, les secrets de cuisson des frites vous intéresse?
Rendez-vous à Bruges dès le 1er mai. Vous pourrez y découvrir l'histoire de la pomme de terre et de la frite belge.
L'initiateur de ce musée est Eddy Van Belle. Il a déjà créé les musées du chocolat et de l'éclairage à Bruges.
Le musée a été installé dans le Saaihalle, un immeuble du 14ème siècle situé au coeur de la ville. Les visiteurs pourront y trouver les réponses à différentes questions. Entre autres, l'origine de la pomme de terre, la création de la frite, les secrets de cuisson des frites ...
Le visiteur recevra également des informations sur des aspects liés à la frite, comme les sauces ou les différents types de préparation possibles.
Le fonds "Potato Development Fund" est lié au musée. Celui-ci soutiendra des projets de production de pommes de terre dans des pays en développement. Le Musée de la Frite injectera annuellement 2.500 euros dans ce fonds.
Pour vous y rendre :
Musée de la Frite, Vlamingstraat 33, Bruges. Prix d'entrée de maximum 6 euros. Plus d'infos sur le site www.frietmuseum.be. Ouvert tous les jours de 10H00 à 17H00.
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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lundi 21 avril 2008
Slow food : prenons le temps!
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Une des versions modernes du Lièvre et la Tortue de Jean de La Fontaine pourrait s'appeler le Slow Food!
Manger équilibré vous en entendez souvent parler. Prendre le temps de manger et de (re)découvrir les menus traditionnels locaux c'est l'idéal mais parfois difficile. Par opposition au fast food, l'association Slow Food tente depuis 2003 d'inverser la vapeur !
Slow Food est une association internationale à but non lucratif reconnue par l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ou FAO) qui possède son siège à Bra au sud de Turin. L'association Slow Food est aujourd'hui présente dans une centaine de pays et compte à présent plus de 82 000 adhérents. L'association Slow Food France a été fondée en 2003 et rassemble environ 2 000 adhérents qui se réunissent autour des initiatives de 35 « Conviviums » locaux, actifs sur tout le territoire français.
- Des associations nationales ont été établies en France, aux USA, en Allemagne, en Suisse, au Japon et au Royaume Uni.
- Slow Food est une association qui s'oppose aux effets dégradants de la culture de la fast-food qui standardisent les goûts ; qui promeut les effets bénéfiques de la consommation alimentaire locale, l'éducation du goût pour les adultes et les enfants, travaille pour la sauvegarde et la promotion d'une conscience publique des traditions culinaires.
- Slow Food aide les producteurs-artisans de l'agroalimentaire qui font des produits de qualité et encourage les initiatives de solidarité dans le domaine alimentaire.
- L'objectif de Slow Food est de développer un modèle d'agriculture moins intensif et nocif, capable de préserver et d'améliorer la biodiversité et d'offrir aussi des perspectives pour les régions moins riches.
- Slow Food cherche à combiner le plaisir avec un profond sens de responsabilité à l'égard de l'environnement et du monde de la production agricole.
- On ne peut pas être gastronome et ne pas être sensible à la protection des cuisines locales, des races animales, des espèces végétales en danger d'extinction.
- Le Convivium est l'unité locale de Slow Food : c'est la voix d'un district qui possède une histoire culturelle et culinaire, et c'est la structure qui véhicule les idées Slow Food au niveau local.
- Les Conviviums Slow Food organisent des événements comme des ateliers du goût sur les mets et les vins, des visites chez des producteurs, des dîners thématiques.
Pour plus d'informations, vous pouvez télécharger le Mémento Slow Food qui est une présentation complète de l'association: www.slowfood.fr/bulletin/MEMENTO.pdf
Page de Slow food France : http://www.slowfood.fr/francePage Slow food sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Slow_Food
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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mardi 15 avril 2008
Découverte d' une bactérie mangeuse de cholestérol
Ce micro-organisme est capable de rendre le cholestérol non-réabsorbable par l'organisme.Ce phénomène de réduction du taux de cholestérol est connu déjà depuis les années trente. Des bactéries responsables de ce mécanisme avaient d'ailleurs déjà été isolées chez l'animal. Mais c'est la première fois que les scientifiques identifient ce type d'organisme chez l'être humain.
Cette découverte résulte du travail de l'équipe du laboratoire INRA d'Ecologie et Physiologie du système digestif, de Jouy-en-Josas. Cette bactérie "mangeuse de cholestérol" est capable de rendre le cholestérol non-réabsorbable par l'organisme (ndlr : plus précisément par les clés spécifiques de l'enveloppe du foie).
La bactérie "mangeuse de cholestérol" possède la capacité de transformer le cholestérol en coprostanol, laquelle est une substance non-assimilable par l'organisme et éliminée dans les selles. Or les personnes présentant un fort taux de coprostanol dans leurs féces, sont celles qui présentent justement un taux très faible de cholestérol sanguin. Cette découverte suscite de nombreux espoirs en terme de traitement, cependant ne perdons pas de vue qu'il va falloir du temps pour mettre au point un médicament et qu'il se trouve disponible sur le marché.
Le Strain D8 appartient à une famille de bactéries interdites dans l'alimentation. La prochaine étape de recherche consiste donc à identifier son gène "anticholestérol". Catherine Juste, coauteur de l'étude, précise d'ailleurs au journal Le Monde "qu'une fois le gène extrait, il est tout à fait possible de l'implanter sur d'autres bactéries autorisées dans l'alimentation et cultivées à grande échelle".
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Sources : Communiqué et photo de l'INRA du 13 mars 2008 Le Monde, édition électronique du 29 mars 2008


lundi 7 avril 2008
Effet du réchauffement climatique sur la santé
Journée de sensibilisation, elle sera cette année consacrée à la nécessité de protéger la santé des effets néfastes du changement climatique.
Elle ambitionne aussi de faire adopter des mesures efficaces au niveau des populations locales.
Si les tendances actuelles du réchauffement se poursuivent, la population mondiale va connaître un surcroît de traumatismes, de maladies et de décès associés aux catastrophes naturelles et aux vagues de chaleur.
D'autre part, les maladies transmises par les aliments, l'eau ou autres vecteurs vont augmenter.
On constate déjà à différents niveaux les effets du changement climatique sur la santé: la mortalité due aux canicules a augmenté, des modifications se produisent dans l'incidence des maladies à transmission vectorielle et le schéma des catastrophes naturelles se transforme.
Il existe en tous cas des mesures simples connues dans le domaine de la santé comme dans des secteurs connexes pour réduire l'exposition au changement climatique ainsi que les effets de celui-ci.
L'utilisation de la bicyclette, la marche ou l'emploi des transports en commun sont les exemples appliqués aux transports qui agissent à la fois sur l'environnement et sur la santé de la personne qui les met en oeuvre.
L'OMS insiste enfin sur la nécessité d'une collaboration de tous les secteurs concernés pour dégager des solutions efficaces et novatrices qui permettront de stabiliser le climat et de protéger la santé.
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dimanche 6 avril 2008
Effets bénéfiques de l'activité physique sur la santé
L'INSERM vient de rendre publique son expertise en matière d'activité physique : «L'activité physique, contextes et effets sur la santé».
Principal enseignement, «la pratique des activités physiques et sportives, même d'intensité modérée contribue à diminuer la mortalité et augmenter la qualité de vie».
Le terme «activité physique» regroupe à la fois l'exercice physique quotidien - à la maison, au travail, dans les transports - l'activité physique de loisirs et la pratique sportive.
En 2007, de nouvelles recommandations ont été formulées aux Etats-Unis.
Pour les 18-65 ans, il est ainsi conseillé de pratiquer une activité physique d'intensité modérée de 30 minutes quotidiennes, 5 jours par semaine.
Selon l'Enquête nationale Nutrition Santé (ENNS), les deux tiers des 18-74 ans ont une activité d' au moins 30 minutes par jour à raison de 5 séances par semaine.
Point décevant, seulement 40% des 11-14 ans (45% des garçons et 30% des filles) pratiquent une activité 30 minutes chaque jour.
Les experts de l'INSERM recommandent ainsi dès-lors des campagnes d'information qui devraient «cibler spécifiquement les jeunes filles de 12 à 17 ans».
C'est d'autant plus important que l'activité physique à un effet très favorable sur la santé.
Chez l'enfant et l'adolescent, elle constitue un excellent rempart contre le surpoids et l'obésité.
Elle réduit également le risque de dépression, de fractures, de maladies cardio-vasculaires, de diabète...
Une activité d’intensité élevée de 20 minutes quotidiennes entraîne une baisse du risque de mortalité de... 30% !
Bref avoir une activité physique régulière, c'est vraiment le geste santé par excellence!
Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
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Références :
Expertise collective parue sous le titre "Activité physique - Contextes et effets sur la santé" - Éditions Inserm, mars 2008, 832 pages, 60 EUR, Collection Expertise collective, (ISBN 978-2-85598-862-4) - Diffusion-vente : librairies spécialisées ou Librairie Lavoisier, Paris
(Communiqué de Presse INSERM, 01 avril 2008)


mercredi 2 avril 2008
Buvez de l'eau ! Oui mais combien par jour ?
Il n'y a pas consensus quant à la quantité de liquide dont notre organisme a besoin pour bien fonctionner.
- Avec 3 litres quotidiens les recommandations américaines font figure de quantité «jumbo» ... à l'image des portions alimentaires ingurgitées dans le pays.
- De toute manière «même si une telle quantité n'est pas nécessaire, cela ne peut pas faire de tort si les reins fonctionnent bien», a expliqué le Dr Pascale Modaï, nutritionniste, lors d'une conférence organisée au MEDEC.
Selon une étude CREDOC, seuls les seniors ont des apports alimentaires en eau suffisants.
Les adultes quant à eux, mais encore plus les ados et surtout les enfants (727 ml par jour seulement au lieu des 900 à 1 000 ml recommandés) sont en réel déficit.
Seule une très faible minorité absorbe suffisamment de liquides non-alimentaires.
Même en se basant sur la norme française de 1, 5 l quotidiens en plus du litre théoriquement apporté par les aliments, nous sommes loin du compte.
Selon l'étude CREDOC, le «manque à boire» serait ainsi de l'ordre d'un demi-litre par jour pour les enfants, de 0,4 litre pour les 12-19 ans et les plus de 55 ans, et de 0,2 litre pour les adultes.
En y regardant de plus près : sur les 1,3 litre et 1,2 litre bus par les adultes et seniors, près de 15% sont apportés par des boissons alcoolisées.
Article rédigé par Philippe Reumont - Diététicien gradué - consultant au Centre de Diététique et de Contrôle du poids www.medisport.be
Sources et références :
- CREDOC, données de l'enquête CCAF 2004 (1 361 adultes de 15 ans et plus, 1 090 enfants de 3 à 14 ans), traitées avec le soutien de Coca-Cola France ;
Conférence des Dr Pascale Modaï et France Bellisle (INRA) et de Pascale Hebel (CREDOC) MEDEC, Paris, mars 2008


lundi 31 mars 2008
Les légumes meilleurs cuits que crus !
On croit toujours que les crudités sont meilleures pour la santé que les légumes cuits... Des scientifiques italiens prétendent le contraire !
En effet, de nombreux nutritionnistes soulignent que la cuisson des aliments détruit certaines vitamines et autres nutriments très sensibles à la chaleur. Mais les scientifiques italiens n'arrivent pas aux mêmes conclusions. Pour affirmer cela, ils ont étudié trois types de cuissons : frit, bouilli et à la vapeur. Et ils ont montré que la cuisson à l'eau (à la vapeur ou bouilli), préserve plutôt bien les antioxydants. Alors que la friture semble détruire une partie des ingrédients santé.
Mais surtout les chercheurs ont montré que dans certains cas, la cuisson pouvait même améliorer le statut nutritionnel des légumes ! Certains composé antioxydants sont en quelque sorte "libérés" par la cuisson chez tous les végétaux. Le chauffage était même particulièrement intéressant pour certains, tels que les brocolis : cela augmentait la teneur en composés anticancer.
Alors faut-il manger les légumes crus ou cuits ? L'important est de les préparer de la manière que vous préférez, pour en manger à chaque repas !
Source :
J Agric Food Chem, décembre 2007, publication en ligne
Pour intégrer plus de légumes dans votre alimentation quotidienne, venez consulter votre coach diététique en ligne sur www.doxys.be


lundi 24 mars 2008
Calories de plumes ou calories de plomb ?
Toutes les calories sont-elles égales ?
Pourquoi à valeur énergétique égale (même nombre de calories), certains aliments font-ils plus grossir que d'autres ? Y aurait-il effectivement des calories dites de plumes et des calories dites de plomb ?
Le type d'utilisation métabolique n'est pas liée aux calories apportées par les aliments, mais au type de nutriments, énergétiques ou non, contenus dans les aliments ingérés et à la réponse physiologique qu'ils déclenchent.
L'ingestion de glucides va provoquer une sécrétion d'insuline plus ou moins importante et plus ou moins rapide suivant la nature même du glucide ingéré. C'est l'index glycémique des aliments (lié à leur nature) qui influence la réponse insulinique. L'index glycémique d'un aliment correspond au pourcentage d'élévation de la glycémie par rapport à un apport énergétique identique sous forme de glucose, à jeûn. L'insuline est l' hormone qui permet l'utilisation du glucose sanguin et la fabrication des réserves adipeuses lorsque l'apport énergétique est supérieur aux dépenses.
La notion d'index glycémique est donc une expression moderne de ce que l'on connaît depuis longtemps sous la terminologie de "sucres rapides" et "sucres lents", ou encore "glucides simples" et "glucides complexes", à la différence près que certains sucres lents se comportent comme des sucres rapides, et réciproquement ! Il s'avère de plus que l'index glycémique est variable selon que l'aliment glucidique est consommé isolément ou au cours d'un repas, et en fonction de son mode de préparation. De plus, l'index glycémique varie d'un individu à l'autre pour un même aliment, ce qui ne simplifie pas les choses mais permet cependant d'en tirer des conclusions générales.
Que faut-il en conclure ?
=> Qu'un produit sucré ne doit pas être consommé isolément, ce qui entraînerait un pic hyperglycémique important, avec forte production d'insuline ayant pour but de régulariser la glycémie, d'où fabrication de graisse à partir des glucides et des lipides présents en excès dans l'alimentation, et risque d'hypoglycémie réactionnelle.
=> Que l'on doit attacher de l'importance à l'équilibre alimentaire plutôt que de comptabiliser minutieusement les calories de notre ration dans la mesure où nous avons besoin de protéines, de glucides, de lipides, de vitamines, de minéraux, d'oligo-éléments, de fibres, et non pas de simples calories. C'est pourquoi une alimentation diversifiée, en quantité suffisante, répond à nos besoins, alors qu'à apport énergétique égal, nous ne survivrions pas en ne consommant que du sucre par exemple...
Terminons en soulignant que 50% des obèses sont hypophages, ce qui veut dire qu'ils mangent moins que leurs besoins. Pour les aider à maigrir, les diététiciens sont amenés à leur demander de manger davantage, aussi surprenant que cela puisse paraître au premier abord. Manger plus, certes, mais manger mieux ! Ceci témoigne de l'importance de l'équilibre alimentaire, a fortiori dans le cadre d'un régime amaigrissant.
Pour vérifier l’impact de la charge calorique de votre alimentation quotidienne, venez consulter votre coach diététique en ligne sur www.doxys.be

samedi 8 mars 2008
une alimentation variée contribue à protéger de certaines pathologies
Le pain et les féculents : ils apportent des protéines végétales et des glucides complexes indispensables au bon fonctionnement des muscles et du cerveau.
Les produits laitiers : ils sont une source importante de calcium, un élément qui favorise la croissance et la bonne santé des os et intervient au niveau de la coagulation sanguine et de la contraction musculaire.
Les viandes, les volailles, les poissons et les œufs : ces aliments procurent des protéines animales, des vitamines et des minéraux. Par ailleurs, les graisses contenues dans le poisson (acides gras polyinsaturés Omega-3) pourraient jouer un rôle favorable dans la prévention des maladies cardiovasculaires ou de certains cancers.
Une alimentation équilibrée : la clé d'une bonne santé
C'est un des facteurs essentiels au bon fonctionnement de l'organisme. Il n'est pas toujours facile de s'y tenir et les raisons sont nombreuses pour expliquer les écarts. Mais il en résulte pour l'individu qu'une mauvaise adaptation à son environnement entraîne des troubles fonctionnels et organiques. Toutes les études soulignent que l'ajustement des désordres alimentaires constitue une prise en charge essentielle. La nutrition et la diététique sont aujourd'hui de véritables indices de bonne santé.
Pour varier au maximum votre alimentation quotidienne, venez consulter votre coach diététique en ligne sur www.doxys.be

